Free Republic - Définition

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Organisation des événements

Des membres de la section Free Republic de Washington lors d'une contre-manifestation en réaction à un rassemblement anti-guerre au cimetière national d'Arlington, le 2 octobre 2004.

À l'intérieur de Free Republic, il y a des sections locales qui se sont organisées à travers des ping lists, des courriels et des courriels internes à Free Republic.

Les sections les plus actives organisent des manifestations dans la vraie vie, qu'ils appellent des « Freeps ». Souvent ce sont des contre-manifestations, en réponse aux manifestations des groupes auxquels ils s'opposent. Les Freepers se rassemblent en un endroit préalablement déterminé, avec des panneaux et des bannières généralement conçus et dessinés à la main par certains membres.

Le journaliste Kerry Lauerman de Salon.com, un magazine d'informations sur Internet, a décrit l'un de ces Freeps en 2001. Selon lui, plusieurs Freepers avaient payé 20 dollars chacun pour assister à une conférence à laquelle des politiciens conservateurs et des intellectuels de différents milieux ont abordé les sujets habituels, les droits de l'homme et la question des nouveaux médias. Le moment le plus intense de la soirée fut la présentation d'un grand drapeau confédéré à « Bob Johnson, de Los Angeles, pour avoir été le fer de lance du réseau Free Republic ».

En 2005, Free Republic a participé à l'organisation d'un « Freep » à Washington D.C., dans le but de soutenir les soldats américains et en opposition à la manifestations anti-guerre du 24 septembre 2005 qui avait attiré environ 100 000 personnes. La chef de la section Free Republic de Washington, Kristinn Taylor, qui est aussi la porte-parole, aurait déclaré que Free Republic attendait 20 000 personnes lors du rassemblement pro-militaire, présentant celui-ci comme un moment pour honorer les troupes combattant dans le cadre de la guerre contre le terrorisme en Irak, en Afghanistan et partout ailleurs dans le monde. D'après certaines informations, environ 100 personnes répondirent présentes au lieu des 20 000 annoncées.

Il faut aussi noter les actions destinées à lutter contre des manifestants au Walter Reed Army Medical Center (un important hôpital militaire). En 2005, le groupe anti-guerre Code Pink a entamé des manifestations récurrentes à l'extérieur de l'hôpital qui accueille beaucoup de soldats gravement blessés à cause de la guerre en Irak et en Afghanistan. Selon certaines sources, les manifestants avaient emmené avec eux des cercueils avec des inscriptions qui disaient « Mutilés pour des Mensonges » et « Engagé ici et mort pour Halliburton ». Beaucoup de membres de Free Republic jugèrent ces manifestations outrageantes. Le responsable de la section de Washington, en compagnie d'autres groupes, organisa des anti-manifestations réussies, ce qui a probablement obligé Code Pink à restreindre sévèrement ses manifestations à Walter Reed.

Bal Inaugural de Free Republic

En janvier 2005, Free Republic a organisé un Bal Inaugural au Washington Plaza Hotel dans l'intention de célébrer la réélection du Président Bush et du Vice Président Dick Cheney, et d'« honorer nos hommes et nos femmes qui servent dans les forces armées ». L'événement compta la présence du gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee et de son groupe de rock and roll Capital Offense.

Controverses

Ivor Tossell a désigné Free Republic comme le « pire site internet de débat politique » et comme « un apprentissage de l'extrémisme politique qui, en dépit d'être une catastrophe anthropologique, s'installe dans le paysage ».

Free Republic a aussi été critiqué à cause de certains de ses membres qui sont suspectés d'être à l'origine de menaces contre l'ex-Président Clinton et contre le propriétaire d'un restaurant qui avait alerté les autorités lorsqu'une mineure, Jenna Bush (la fille de Georges W. Bush) avait tenté d'acheter de l'alcool dans son établissement. Ces messages de menaces ont été enlevés par Robinson lorsqu'il en a eu connaissance. Celui-ci insista sur le fait que le site a dû « supprimer relativement peu de posts » qui enfreignaient sa politique de « non-violence », comparé à la popularité de Free Republic et à ses facilités d'inscription. Salon.com cite l'éditorialiste T.J. Walker qui pense que « l'influence politique de Free Republic s'accroît alors même que les menaces de mort sont de plus en plus nombreuses sur le forum. » Walker évoque ainsi des anciens politiciens américains qui ont rejoint le site, parmi lesquels Bob Barr, Christopher Hitchens, et James Rogan.

Procès pour violation du droit d'auteur

C'était l'usage sur Free Republic d'autoriser et même d'encourager les utilisateurs à copier et coller en totalité les articles pourtant protégés par le droit d'auteur. Par conséquent, Free Republic a été poursuivi en justice par le Washington Post et le Los Angeles Times (qui ont en fin de compte gagné leur procès) pour infraction à la loi fédérale sur le droit d'auteur. L'affaire opposant L.A. Times à Free Republic est souvent citée lorsqu'on aborde le droit informatique. Les membres de Free Republic considérèrent le procès comme le complot des « médias de gauche » pour « étouffer » l'organisation, et Robinson parlera du procès comme d'une « lutte entre la vie et la mort contre les éléments de la machine de propagande socialiste. »

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