La fonction de la sécrétion uropygienne est discutée, mais il semble qu'elle agit entre autres sur la flexibilité des plumes et comme un agent antimicrobien en inhibant la croissance de bactéries dégradant les plumes.
C'est semble-t-il l'empereur Frédéric II qui, dans son traité de fauconnerie du XIIIe siècle, s'interroge le premier sur les fonctions possibles de la glande uropygienne. Il pensait que cette glande produisait une substance qui graissait le plumage ainsi qu'un poison qui, inoculé par les serres des faucons, facilitait la mort de leurs proies. Au XVIIe siècle, Francis Willughby ne peut toutefois confirmer le rôle toxique de la sécrétion.
À la fin du XVIIe siècle, E. Tyson notant la similitude de localisation entre la glande uropygienne et la glande à musc du pécari du Texas avance l'hypothèse d'une fonction odoriférante analogue.
Pierre Desproges en fait l'un de ses 26 noms communs définis dans le Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des biens nantis, Editions le Seuil, 1997.
Uropygien vient du grec uro-pyge, c'est-à-dire de ουρά "queue" et πυγη "fesse".