Gymnostoma deplancheanum - Définition

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Introduction

Gymnostoma deplancheanum
 Gymnostoma deplancheanum
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Hamamelidae
Ordre Casuarinales
Famille Casuarinaceae
Genre Gymnostoma
Nom binominal
Gymnostoma deplancheanum
(Miq.) L.A.S.Johnson 1982
Classification phylogénétique
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Fabidées
Ordre Fagales
Famille Casuarinaceae
Genre Gymnostoma


Gymnostoma deplancheanum est un arbre endémique de Nouvelle-Calédonie. Il est appelé localement « bois de fer » (comme toutes les autres espèces de Casuarinacées).

Description

Il peut atteindre une quinzaine de mètres de hauteur. Son tronc est droit avec une écorce grise, noirâtre. Ses rameaux cannelés en forme de fils de 2 mm d'épaisseurs ressemblent à des prêles. Le houppier , régulier, a un aspect particulier dû à ses ramifications fines, denses et à son feuillage très caractéristique aux feuilles réduites à de très petites dents, sont disposées en verticilles sur des rameaux fins de section cylindrique, de couleur vert sombre (les aiguilles de bois de fer sont souvent prises pour les aiguilles ou feuilles).

L'espèce est dioïque. Les chatons femelles sont formés de boules brunes aux aspérités piquantes. Les graines sont très petites et ailées. Ses racines possèdent des nodules fixateurs d'azote (actinorhizes) qui, en symbiose avec des bactéries du genre Frankia, assimilent l’azote de l’air.

Il est répandu en Nouvelle-Calédonie sur l'ensemble de la Grande Terre, mais plus particulièrement au sud. Son terrain de prédilection est la terre d'alluvions venant de roches ultramafiques. Mais sa croissance est particulièrement lente.

Utilisation

Il a été utilisé par les mélanésiens comme bois d'œuvre.

Il est utilisé en réhabilitation des terrains miniers assez récemment, en raison de sa grande adaptabilité aux terrains très pauvres (fixation de l'azote).

  1. J.M. Sarrailh et N. Ayrault - Revégétalisation des sites des anciennes mines de nickel en Nouvelle-Calédonie - FAO - Revue Unasylva, n° 207 [1]
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