Les deux satellites Helios 1 constituent la première génération du programme dont le développement est lancé en 1985.
Les satellites Helios 1 disposeraient également de la capacité d'intercepter les signaux Inmarsat et Intelsat.
Les principales missions des satellites Helios 2 sont les suivantes ;
Les satellites Helios prennent des images haute résolution en vue de la prévention de conflit, ou de l'étude de frappe :
Exemples d'utilisation :
Ces satellites viennent compléter des systèmes permettant le renseignement, comme les drones, les Mirage F1 et les moyens humains des régiments.
En 1996, les données du satellite Helios permettent aux Européens de contredire les Américains au sujet de mouvements de chars irakiens, les Européens n'en comptant qu'une trentaine au lieu des trois cents annoncés par les Américains pour justifier des bombardements et une extension de la zone d'exclusion aérienne.
Les satellites de reconnaissance Helios sont placés sous le contrôle de la Direction du renseignement militaire (DRM).
Les utilisateurs d'Helios sont :
Chaque jour, les différents partenaires nationaux participant au programme Helios fournissent une liste des lieux qu'ils souhaitent photographier. Ces besoins sont centralisés au Centre principal Helios français (CPHF) située sur la base aérienne 110 à Creil . Des priorités sont affectées à ces demandes en fonction de différents critères et des prévisions de couverture nuageuse. Le plan de travail qui en résulte est fourni au Centre de contrôle Helios (Centre de Maintien à Poste CMP) d'Aussaguel près de Toulouse qui le transforme en instructions envoyées aux satellites Helios.
Le satellite exécute ces instructions et stocke dans sa mémoire de masse les images recueillies à l'aide de ses instruments. Lorsqu'il passe au-dessus des centres nationaux installés chez les partenaires du programme (CPHF, CPHB pour la Belgique,...), les images demandées, qui ont été au préalable cryptées, sont transmises à la station au sol. Elles sont ensuite distribuées par chaque centre national aux différents utilisateurs (en France une quinzaine de stations au sein de la DRM, DGSE,...) via le réseau informatique.
Les instructions envoyées au satellite et les données télémétriques reçues sont captées par le réseau d'antenne au sol Icare fonctionnant en 2 GHz situées à Aussaguel, aux Îles Kerguelen et à Kourou.