Isoflurane | |
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Général | |
Nom IUPAC | |
No CAS | |
No EINECS | |
Code ATC | N01 |
PubChem | |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | liquide incolore. |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C3H2ClF5O |
Masse molaire | 184,492 ± 0,005 g·mol-1 |
Propriétés physiques | |
T° ébullition | 48,5 °C |
Solubilité | dans l'eau : faible |
Masse volumique | 1,5 g·cm-3 |
Pression de vapeur saturante | 32 kPa à 20 °C, 39,9 kPa à 25 °C 48,9 kPa à 30 °C 60,0 kPa à 35 °C |
Classe thérapeutique | |
Anesthésique général | |
Données pharmacocinétiques | |
CAM | 1,15 % vol. |
Métabolisme | Hépatique (0,2 %) |
Excrétion | Pulmonaire |
Considérations thérapeutiques | |
Voie d’administration | Inhalatoire |
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L'isoflurane est un agent anesthésique volatil de la famille des éthers halogénés utilisé pour l'entretien des anesthésies générales.
L'isoflurane a été introduit à la fin des années 1970. Il reste très utilisé en raison de sa bonne tolérance clinique et de son coût modique, mais il tend à être progressivement remplacé, dans les pays occidentaux, par le desflurane et le sévoflurane.
La tolérance de l'isoflurane est globalement bonne. Comme tous les gaz halogénés il favorise une hypotension artérielle per-opératoire et augmente le risque de nausées et de vomissements post-opératoires. Des hépatites à l'isoflurane ont été décrites, c'est pourquoi le desflurane et le sévoflurane sont préférés, malgré leur prix élevé (120 € les 250 ml, soit 25 cl). Il est susceptible, chez les sujets prédisposés, de déclencher une crise d'hyperthermie maligne.
Le mode d'action de l'isoflurane est imparfaitement connu. Administré au masque grâce à un vaporisateur anesthésique, il est le plus souvent associé au protoxyde d'azote et à l'oxygène. Son odeur âcre empêche son utilisation pour l'induction de l'anesthésie, en particulier chez les enfants. Sa CAM est de 1,15 % vol. Son coût modique en comparaison à celui du desflurane et du sévoflurane le font encore parfois préférer à ces deux gaz plus modernes.