Éditions françaises
Les premières éditions proposaient quatre nouvelles dans un ordre parfois différent. L'édition Belial datée de 2005 ajoute une cinquième nouvelle au recueil : Les Chutes de Gibraltar.
La Patrouille du temps de Poul Anderson, traduit de l'américain par Bruno Martin, Michel Deutsch et Roger Durand, a connu différentes éditions françaises :
- Marabout-Gérard, Coll. « Marabout géant », n°232, 1965 (rééditions en 1970 et 1978) ;
- J'ai Lu, Coll. « Science-fiction et fantastique », n°1409, 1982 (réédition en 1987) ;
- Belial, 2005. Les éditions du Bélial ont aussi traduit et publié le reste du cycle de la patrouille du temps de 2007 à 2009 en trois volumes supplémentaires: "Le patrouilleur du temps" (2007), "La rançon du temps" (2008) et "Le bouclier du temps" (2009). Ces trois volumes ont été traduits par Jean-Daniel Brèque.
Critiques spécialisées
Lorris Murail a déclaré à propos du roman de Poul Anderson : « Amusant et sans conséquence. Un classique mineur. »
Citations
Les numéros de page des citations suivantes font référence à l'édition citée en bibliographie.
- « C'est comme si le continuum était fait d'un réseau de solides rubans de caoutchouc. Il n'est pas facile de le déformer, il tend toujours à revenir à sa forme antérieure. », p. 22
- « Retourner en arrière pour tuer Hitler et les chefs japonais et soviétiques... pour que quelqu'un de plus rusé prenne leur place ! », p. 25
- « Il y a tellement de millénaires à surveiller et si peu de vies humaines. », p. 77
- « Il allait falloir se réhabituer à tenir compte de l'avis d'une femme, la consulter. Ce ne serait pas facile. », p. 138
- « Je me soucie peu des Aztèques. Si vous les étudiez, vous conviendrez que Cortès leur a fait une faveur au Mexique. », p. 163
- « À quoi aboutit cette mission, sinon à faire revenir l'avenir sur lui-même pour créer son propre passé ? », p. 189
- « Même au XXe siècle d'Everard, la France restait celte dans une bonne mesure. Il ne croyait guère aux théories verbeuses des caractéristiques raciales innées, mais il y avait probablement du vrai dans la croyance à un comportement traditionnel si ancien qu'on l'acceptait inconsciemment. », p. 215
- « Comme l'a souligné Whitehead, l'idée médiévale d'un dieu unique et tout-puissant était capitale pour la science, car supposait la notion d'ordre dans la nature. », p. 220