Les landes acides et humides et les landes à Bruyères sont localement protégées (elles abritent de nombreuses espèces menacées ou protégées), mais sont en fortes régression dans les zones où elles sont pour des raisons géologiques ou climatiques en limites d'extension (par exemple dans le nord de la France, sur les reliques de milieux acides d'origine tertiaire).
Les principales menaces sont l'urbanisation ou la mise en culture avec apports d'intrants, les apports d'engrais (y compris via les pluies) qui sont une cause d'eutrophisation et de recul des bruyères et d'autres plantes des milieux très oligotrophes (droseras par exemple dans les landes humides), le recul des pâturages extensifs ou la disparition du lapin de garenne qui entretenait des pelouses et landes rases.
Les apports de calcium (sous forme d'amendements calcaires ou de gravats riches en ciment, chaux..) sont aussi des causes de régressions des espèces de landes acides, dont les bruyères. De nombreuses landes humides ont été victimes d'un drainage et parfois d'incendies successifs et d'une forte érosion et minéralisation des sols (tourbeux, paratourbeux y compris) suite à leur assèchement.