Le 14 avril 1818 Luka Čeč, spéléologue et auxiliaire au guide, découvre les parties inférieures de la grotte de Postojna dans le Sud-Ouest de la Slovénie, et y identifie le premier spécimen de l'insecte en septembre 1831. Il le donne au comte Franz Josef von Hochenwart, membre de sociétés savantes, conservateur du Musée provincial de Ljubljana et amateur d'entomologie, qui se trouve incapable de déterminer l'espèce. Hohenwart transmet donc à son tour le cas à Ferdinand Jožef Schmidt, un naturaliste d'origine austro-hongroise installé à Ljubljana. Ce dernier reconnaît l'insecte comme une espèce nouvelle et vraisemblablement inféodée au biotope cavernicole. Il la décrit en 1832 dans l'ouvrage Illyrisches Blatt, où il en parle comme l'« un des spectacles naturels des plus rares », en la nommant de Leptodirus hochenwartii. Il donne également à l'espèce le nom vernaculaire slovène de Drobnovratnik et allemand de Enghalskäfer. Ces deux appellations signifient « au cou fin », tout comme le nom du genre, Leptodirus, venant du grec ancien λεπτός (leptos) signifiant « mince » et de δειρὰς (deiros) signifiant « cou ». Le nom spécifique, hochenwartii rend hommage à Franz Josef von Hochenwart. Ce dernier adoptant plus tard pour graphie de son nom Franz von Hohenwart, la dénomination spécifique est le plus souvent orthographiée hohenwarti.
Il est à l'époque le premier animal cavernicole décrit. En effet, seul le protée anguillard avait été découvert jusqu'alors, par Janez Vajkard Valvasor dès 1689. Il avait simplement qualifié l'amphibien de « bébé dragon » et l'espèce, bien que décrite brièvement en 1768 par Josephus Nicolaus Laurenti, n'était pas alors reconnue comme troglobie, Laurenti pensant que l'animal habitait le lac de Cerknica.
Schmidt propose une récompense de 25 florins à qui trouvera un second spécimen de l'insecte, le premier ayant été abîmé, probablement lors de sa capture. Dès 1831, il se met lui-même en quête de l'insecte mais n'atteint son objectif qu'en 1847, près du même endroit où l'holotype avait été trouvé, seize ans après la découverte du premier spécimen. Lors de ses explorations, il découvre également de nombreuses nouvelles espèces, suscitant un intérêt considérable parmi les naturalistes, et ouvrant la voie à une course à la description des espèces cavernicoles, le début d'une discipline scientifique qui sera nommée biospéléologie.
Jörgen Christian Schiödte, entomologiste danois, rend visite à Schmidt en Carniole et explore avec lui de nombreuses grottes durant août 1845. Deux ans plus tard il présente ses trouvailles à l'Académie royale danoise des sciences et les publie en 1848 dans son livre Bidrag til den underjordiske Fauna (Contribution à la faune souterraine). Il décrit plusieurs nouvelles espèces et nouveaux genres, avec une iconographie riche et précise, dont un certain Stagobius troglodytes, qu'il classe dans une nouvelle sous-famille des Stagobiinae. Il s'avérera que Schiödte a décrit une deuxième fois la même espèce que Schmidt, mais avec une quinzaine d'années de décalage. Schmidt, en accord avec le code international de nomenclature zoologique et sa règle d'antériorité, reste l'unique auteur du taxon.