Louis Schreck - Définition

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Difficile après guerre

Les hydravions sont les premiers aéronefs touchés par l’annulation des commandes à la fin de la Première Guerre mondiale. L’usine d’Argenteuil ferme provisoirement ses portes et Louis Schreck se fait élire maire de La Frette-sur-Seine où il réside. Il sera réélu en 1925, 1929 et 1935 sous l’étiquette ‘concentration républicaine’.

En 1920 les services officiels font savoir qu’ils sont disposés à commander des avions neufs et Louis Schreck constitue une nouvelle équipe autour d’un nouvel ingénieur en chef, Emile Paumier. Il est assisté des ingénieurs Melville, Sarfati, Rambaud et Payonne. Cette équipe produit une série d’hydravions à coque dont le plus réussi reste le Type 17, apparu en 1923. Le succès de cet appareil est également imputable à Jean-Fernand Laporte, jeune pilote embauché en 1923 par Schreck-FBA, qui se classe premier du concours des hydravions de l’Aéro-Club de France en 1923 avant de battre onze records du monde de vitesse et d’altitude pour hydravions entre 1923 et 1925. Cherchant à se rendre moins dépendant des commandes militaires, Schreck propose à partir de 1925 une version civile amphibie pour tous ses modèles.

Devenu veuf en 1925, Louis Schreck se remarie le 30 septembre 1926 et en 1929 embauche Pierre Perez, ingénieur de 25 ans, pour remplacer Sarfati. Ce dernier a pris la succession de Paumier à la tête du bureau d’études mais ne travaille que sur des variantes du FBA-17. Pierre Perez dessine deux hydravions spécifiquement destinés au marché civil, les FBA-270 et 290. La crise économique de 1929 va anéantir tout espoir de commercialisation de ces appareils, et le dernier hydravion FBA est le FBA-310. Plus de 300 hydravions sont sortis entre 1919 et 1931 de l'usine d'Argenteuil, qui est vendue fin 1934 à la Société des Avions Bernard. L’année suivante la Société des Hydravions Schreck-FBA a disparu.

En 1939 Louis Schreck tente de louer ses anciens hangars, devenus propriété de la Société Nationale de Construction de Moteurs (Gnôme et Rhône), pour remonter une affaire, sans succès. Il décède d’une affection pulmonaire à La Frette le 16 novembre 1941.

L’usine d’Argenteuil disparait en 1957. La société Junkers y a produit des moteurs Jumo durant l’occupation, la SCAN des SCAN 20 et, à partir de 1944, René Leduc s’y est installé pour y construire ses intercepteurs.

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