En 2009, après des études préliminaires, l'ESA, agissant pour le compte d'Eumetsat, lance l'appel d'offres pour une troisième génération.
Le concept évolue fortement par rapport aux deux générations précédentes, puisque deux types de satellites seront mis en oeuvre, tous deux stabilisés trois-axes (alors que les deux générations précédentes étaient spinnés) avec une très grande précision de pointage. L'augmentation du temps d'observation de 5 à 100% par rapport à la solution de stabilisation par rotation est indispensable pour satisfaire les besoins futurs, qui exigeront des gains en résolution spatiale, en cycle de répétition et en rapport signal sur bruit. Ces satellites seront :
Deux groupes d'industriels européens sont en compétition, menés par Thales Alenia Space, avec une maîtrise d'œuvre française et par EADS Astrium Satellites, avec une maîtrise d'œuvre allemande, le choix devant être fait avant la fin de l'année.
En début 2010, le choix tarde à se faire, des intérêts politiques entrant en jeu dans une compétition franco-allemande.
Le 19 mars 2010, l'ESA annonce avoir choisi l'équipe menée par Thales Alenia Space pour entamer la négociation finale pour un contrat à signer courant juin.
Le 22 juin 2010, le conseil d'Eumetsat adopte la proposition de Thales Alenia Space, le contrat devant être signé fin du mois.