Selon les pays et les régions, le moineau est soit protégé, soit considéré comme un nuisible, à cause de ses déprédations sur les cultures, principalement de céréales.
Seules certaines variétés sont considérées comme domestiques par la législation française.
Leur présence est étroitement liée à celle de l'homme, dont ils s'approchent volontiers. Si la ville leur offre de nombreuses possibilités de se nourrir, leur nombre décroît à la campagne, les insecticides et herbicides éliminant les herbes folles et les insectes dont ils se nourrissent. Certaines populations des villes ont commencé à chuter également : à Londres, où la Société royale pour la protection des oiseaux et de nombreux ornithologues amateurs ont étudié de près ce problème ; une étude de 1925 recensait près de deux mille six cents moineaux domestiques dans les jardins de Kensington, en 1995 ils n'étaient plus que 81 et en 2000 seuls six couples subsistaient. Il semblerait que, pour des raisons encore largement méconnues, les populations de moineaux diminuent un peu partout en Europe. Deux études de 2007 (en Belgique et en Espagne) mettent en relation ce déclin avec le développement des champs électromagnétiques.
Il est invasif en Amérique, dans le Golfe Persique[réf. souhaitée] ainsi que dans la zone Australasienne.