Ce genre, en Amérique du Nord au moins, comprend des espèces (ex : Monochamus scutellatus au Canada et aux USA) susceptibles de faire quelques dégâts à des arbres malades, blessés ou sénescents. Même si les pullulations sont pour ce type d'insecte fortement limitées par le cannibalisme qui augmente avec la densité des larves (démontré pour certaines espèces, possible pour d'autres. (Dès que deux galeries se rejoignent, ou quand plusieurs oeufs ont été pondus au même endroit, une larve mange l'autre)
Il existe un risque que des pullulations puissent naître à partir d'aires de stockage de billes ou grandes bûches de bois de résineux (stocks d'après-tempête, de scieries, bois de mine, etc.). Ceux-ci peuvent être efficacement protégés ; sans pesticides,
Avec le cannibalisme, on estime que le parasitisme naturel élimine 70% environ des larves. d'autres prédateurs insectivores pourront encore chasser les adultes.
Des insecticides sont parfois utilisés (dont à base de benzène), mais toxiques et non recommandés, voire interdits par certains cahiers des charges de gestion écologique de la forêt ou de la filière bois (ex : FSC).
Le piégeage : Il est utile pour un suivi indicatif des populations, mais nécessite des pièges adaptés. Stocker les billes de bois en empilements bien compacts sous les arbres, dans une zone très à l'ombre réduit des attaques d'au moins 85 %. Ceci serait dû au fait que l'espèce recherche les endroits ensoleillés, même si dans ces endroits, les oeufs sont pondus à l'abri du soleil direct. Toutes ces méthodes peuvent s'additionner.