Deux critiques centrales sont faites à cette technique: d'une part, on conteste sa scientificité, d'autre part, des associations françaises de parents d'enfants autistes (Léa pour Samy, etc.) ainsi que des scientifiques étrangers, considèrent qu'il s'agit d'un « traitement inhumain et dégradant » voire de torture. Par ailleurs, certains interrogent le caractère éthique d'une telle méthode en ce qui regarde le consentement du patient ou/et des parents.
D'autre part, les associations qui assimilent cet acte à de la maltraitance indiquent que:
Cependant un enfant autiste n'est pas en danger de mort, ce qui laisse largement le temps à l'équipe de demander l'accord des parents.
De plus les psychiatres ne doivent intervenir "qu'avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées". Ces principes ont été ré-affirmés par la loi de 2002 sur le droit des malades, qui autorise notamment les patients à refuser un traitement (sauf cas de danger de mort imminent).
Un médecin, même s'il est "libre de ses prescriptions", ne peut envisager "l'emploi sur un malade d'une thérapeutique nouvelle [...] qu'après les études biologiques adéquates, sous une surveillance stricte et seulement si cette thérapeutique peut présenter pour la personne un intérêt direct".
En 2009, Valérie Létard, secrétaire d'État à la solidarité, a précisé au Sénat que « l’absence d’accord formel des parents peut légitimement donner lieu à un signalement, en vue d’une enquête DDASS, et même à un signalement judiciaire, en cas de soupçon de maltraitance » mais également que « cette méthode n’a pas à être employée » en dehors de tout protocole de recherche.
Pour ces raisons, certaines associations de parents (Autisme France, etc.) réclament aujourd'hui l'interdiction pure et simple de cette pratique dans notre pays. L'association « Léa pour Samy » propose actuellement un moratoire et une pétition contre le packing dans le but de faire cesser cette « pratique sans protocole, sans évaluation, sans validation et sans résultats ».