Pittosporum | |||||||||
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Classification de Cronquist | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Sous-classe | Rosidae | ||||||||
Ordre | Rosales | ||||||||
Famille | Pittosporaceae | ||||||||
Genre | |||||||||
Pittosporum Banks ex Gaertn., 1788 | |||||||||
Classification APG II | |||||||||
Clade | Angiospermes | ||||||||
Clade | Dicotylédones vraies | ||||||||
Clade | Astéridées | ||||||||
Clade | Campanulidées | ||||||||
Ordre | Apiales | ||||||||
Famille | Pittosporaceae | ||||||||
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Pittosporum est un genre comprenant environ 200 espèces de plantes de la famille des Pittosporaceae, dont 45 sont endémiques à la Nouvelle-Calédonie.
Les espèces sont des arbres ou arbustes de 2 à 30 m de haut.
Certaines espèces (Pittosporum tobira) sont cultivées pour l'ornement. Les fleurs de ces arbustes dégagent parfois une odeur de miel et de vanille.
Ce genre est tristement célèbre : une espèce de Pittosporum qui ne poussait que sur l’îlot Lepredour en baie de Saint Vincent en Nouvelle-Calédonie avait été recensée dans les années 1980 par les scientifiques de l’IRD, qui avaient également souligné l’extrême danger auquel cette forêt sèche était confrontée du fait d’un trop grand nombre de cerfs et de lapins. Quelques années plus tard, l’espèce de Pittosporum disparaissait, dans l’indifférence générale, emmenant avec elle une partie de la biodiversité calédonienne. Depuis, un nouveau pied de la plante a été découvert et il a été possible de réimplanter l’espèce : il y en a actuellement au Parc Forestier dans le cadre de la sauvegarde de la forêt sèche.