Rapace - Définition

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Histoire de la perception des rapaces par l'Homme

Si les rapaces sont jugés aujourd'hui majestueux et que leur rôle bénéfique pour l'environnement — notamment la non prolifération des rongeurs ou des passereaux ou l'assainissement des carcasses mortes — n'est plus remis en cause, il n'en a pas toujours été ainsi. La fauconnerie, sport de noble, n'atténuait pas la perception négative qu'avait la population sur ces oiseaux. Buffon déclarait : « [...] les oiseaux de proie sont ignobles, immondes et lâches [...] ».

Aussi, les chasseurs les tuaient probablement dès qu'ils le pouvaient. Si les ornithologues comprennent le rôle des rapaces dans l'écosystème au début du XXe siècle, l'extermination continue. Une distinction est cependant faite entre rapaces utiles et nuisibles, celle-ci est visible dans la première loi internationale sur la protection des oiseaux. On estime que près de quinze mille pygargues à tête blanche sont tuées de 1917 à 1940 aux États-Unis. Des primes étaient même versées en France pour l'abatage des rapaces « nuisibles », on a pu ainsi estimer à deux cent à trois cent mille le nombre de rapaces abattus par an.

En France, il a fallu attendre 1964 pour protéger certaines espèces. Certains chasseurs peu scrupuleux continuent malgré tout à les abattre. En 1972, un nouvel arrêté protège tous les rapaces diurnes et nocturnes en France.

La fauconnerie s'est transformée presque partout avec d'autres objectifs que la chasse, par exemple des rapaces sont des centres d'attraction destinés à attirer les touristes dans certains parcs à thèmes comme le Château des Milandes, le Château de Valkenburg, le Château de Bouillon, etc.

Caractéristiques

Le système digestif des rapaces ne leur permet pas de digérer la totalité du corps des animaux qu'ils ingèrent, sauf celui du Gypaète barbu, ce qui explique que presque tous les rapaces rejettent par la bouche des restes sous forme de pelotes de réjection qui contiennent les poils, les os ou la chitine de leurs proies.

Les pelotes sont les traces les plus simples à examiner pour les ornithologues. Elles permettent aux spécialistes d'identifier l'espèce qui l'a rejetée ainsi que les espèces consommées. Ces pelotes prouvent par exemple que les milans ne mangent pas les perdrix et que les chouettes mangent essentiellement des petits rongeurs mais aussi des insectes. L'étude des fientes et pelotes permet de connaître précisément les régimes alimentaires et leurs variations annuelles, et aussi de détecter certains parasites ou microbes, mais ces études sont plus difficiles à mener.

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