Les disques ST-506 et ST-412, pouvaient se retrouver avec les feutres des têtes de lecture "collés" sur les plateaux par polymérisation, lorsque le disque dur n'était pas utilisé pendant une longue période. Dans ce cas, il ne démarrait pas. C'est pour cela que le constructeur avait volontairement prévu sous le bloc disque, un trou à travers le PCB pour accéder à l'axe du moteur des plateaux. Par ce trou on observe l'écrou qui permettait de débloquer (avec douceur) les plateaux via une clef à pipe.
Aujourd'hui, une bonne partie de ces disques ayant eu un usage normal, fonctionnent encore.
Malgré la transformation de l'interface ST-506 par Maxtor en ESDI (pour « Enhanced Small Disk Interface » en anglais) permettant de meilleurs débits (jusqu'à 20,0 Mb/s) la complexité d'un contrôleur de disque séparé et le volumineux câblage ont favorisé la recherche de nouvelles solutions plus compactes comme SASI (en) (devenu SCSI par la suite) puis plus tard Integrated Drive Electronics (« Électronique de contrôle intégrée » en français). Les premiers disques SCSI étaient alors souvent des disques à interface ST-506 accolés à un contrôleur SCSI.
À la fin des années 1980, les deux solutions avaient suffisamment progressé pour proposer des disques à interface native extrêmement compacts, IDE et ses évolutions restèrent le standard sur les PC jusqu'à l'arrivée de SATA vers 2003. SCSI grâce à une logique très évoluée intégrée dans le contrôleur du disque dur est depuis toujours restée une solution haut de gamme.