Les sols et gisements métallifères se répartissent dans le monde entier. Le sol fait partie d’un écosystème. Il est constitué d’une fraction inorganique, et d’une fraction organique. La fraction inorganique se compose principalement de minéraux, d’eau, et de gaz, le plus souvent de l’oxygène, en particulier à l’interface air/sol. La fraction organique est constituée de matières mortes ou vivantes tels que l’humus, les racines de plante et une part importante de biomasse microbienne et animale. Les proportions des différentes fractions organique/inorganique varient d’un sol à un autre, notamment les concentrations en métaux, quelles soient d’origine anthropique ou naturelle. Leur origine a plusieurs origines (activité hydrothermale intense, activité tectonique, etc…) (Mines se trouvant dans ou sur la croute terrestre), mais aussi aux industries. À partir de la première révolution industrielle, le nombre d’aires métallifères liées à l’activité humaine n’a cessé d’augmenter. Cependant ces aires métallifères sont riches d’une diversité particulière.
Les particularités de la faune des milieux sur sols ultramafiques se traduisent par un endémisme local. L‘aire de plusieurs phytophages (Lepidoptera, Coccoidea, Thysanoptera gallicoles) est logiquement restreinte aux zones sur péridotites dont leurs plantes-hôtes sont endémiques. La répartition ultramafique de certains prédateurs, invertébrés (Aranea) ou vertébrés (Squamata), s’explique moins simplement. La faune présente dans les sols métallifères est surtout composée d'insectes phytophages tels que:
Face aux préoccupations liées d’une part au concept de développement durable et d’autre part aux intérêts économiques (mines), les sols métallifères sont de plus en plus considérés. Nous nous intéresserons aussi à la microbiologie des sols métallifères très souvent étudiés pour développer les techniques de biorestauration plus souvent connue sous le terme anglo-saxon de biorémédiation. Aujourd’hui beaucoup de recherche sont menés sur la résistance de certaines bactéries dans ces sols métallifères, tel Acer pseudoplatamus L.. Habiter sur une montagne de minerai ne signifie pas nécessairement que le précieux métal en sera extrait, si les outils requis font défaut. C’est ce qui peut arriver aux êtres vivants dont la survie est absolument dépendante des métaux (ex. : le fer). Pour les microorganismes, quelles sont au juste les fonctions biologiques des métaux ? Obligés de s’alimenter en métaux, les plantes, champignons et bactéries (particulièrement les Gram-) ont donc développé des systèmes de captures et d’absorption qui leur permettent de mobiliser le fer en dépit de la solubilité faible de ce type d’élément. Dans le cas du fer les bactéries synthétise des sidérophores pour mieux capter les ions ferriques. Outre le besoin les besoins en métaux, les bactéries doivent aussi se défendre face des concentrations toxiques en métaux lourds. Deux stratégies dominantes sont utilisées pour faire face à l’invasion des ions minéraux toxiques :