Par exemple, pour l'adresse 91.198.174.2/19 :
91.198.174.2 & 255.255.224.0 = 91.198.160.0
soit en binaire :
01011011.11000110.10101110.00000010 & 11111111.11111111.11100000.00000000 = 01011011.11000110.10100000.00000000
91.198.174.2 & 0.0.31.255 = 0.0.14.2
soit en binaire :
01011011.11000110.10101110.00000010 & 00000000.00000000.00011111.11111111 = 00000000.00000000.00001110.00000010
En résumé, pour cet exemple :
Notation décimale | Notation binaire | |
---|---|---|
Adresse IPv4 | 91.198.174.2 | 01011011.11000110.10101110.00000010 |
Masque de sous-réseau | 255.255.224.0 | 11111111.11111111.11100000.00000000 |
Adresse du sous-réseau | 91.198.160.0 | 01011011.11000110.10100000.00000000 |
Adresse de l'hôte | 0.0.14.2 | 00000000.00000000.00001110.00000010 |
On parle de masque de sous-réseau variable (variable-length subnet mask, VLSM) quand un réseau est divisé en sous-réseaux dont la taille n'est pas identique, ceci permet une meilleure utilisation des adresses disponibles. Les protocoles de routage BGP, OSPF, IS-IS, EIGRP et RIPv2 supportent le VLSM car ils indiquent toujours un masque réseau associé à une route annoncée.
Le sous-réseau zéro était considéré comme un sous-réseau non standard par le RFC 950, bien qu'utilisable. La pratique de réserver le sous-réseau 0 et le sous réseau 1 est cependant considérée comme obsolète depuis le RFC 1878. Il s'agit du premier sous-réseau d'un réseau. Par exemple, le sous-réseau 1.0.0.0 avec 255.255.0.0 comme masque de sous-réseau. Le problème avec ce sous-réseau est que l'adresse unicast pour le sous-réseau est la même que l'adresse unicast pour le réseau de classe A complet. Ce problème n'est plus d'actualité puisque cette réserve n'avait été conservée que pour rester compatible avec de vieux matériels ne sachant pas gérer le CIDR.
Un administrateur gère un réseau 192.44.78.0/24. Il aimerait décomposer ce réseau en quatre sous-réseaux.
Pour cela, il réserve les deux premiers bits de l'identifiant machine pour identifier ses nouveaux sous-réseaux. Toute adresse IP d'un même sous-réseau aura donc 24 bits en commun ainsi que les deux bits identifiant le sous-réseau. Le masque de sous-réseau peut ainsi être codé de la façon suivante : 11111111.11111111.11111111.11000000 en binaire, ce qui correspondra à 255.255.255.192 en décimal. Les sous-réseaux seront :
62 adresses de chaque sous-réseau seront utilisables pour numéroter des interfaces.
En IPv6 le masque de sous-réseau des adresses unicast est fixé à 64, c'est-à-dire que 64 bits sont réservés à la numérotation de l'hôte dans le sous réseau.
Préfixe | Sous-réseau | Interface |
48 | 16 | 64 |
Le préfixe /48 est assigné par le fournisseur de service Internet (dans 2000::/3).
préfixe | L | ID globale | Subnet | Interface |
7 | 1 | 40 | 16 | 64 |
Dans les deux cas, l'administrateur du réseau dipose de 65536 sous-réseaux qui peuvent chacun contenir 264 soit 1.8×1019 hôtes.
Les adresses link-local (fe80::/64) utilisent également un masque fixe de 64 bits :
Préfixe | Zéro | Interface |
10 | 54 | 64 |