Le téléphérique de Bagnolet est un projet de téléphérique reliant le métro Gallieni aux hauteurs de Bagnolet (quartier de la Noue), envisagé par la municipalité de Bagnolet afin de réduire le temps de trajet à deux minutes en lieu et place d'un réseau de bus jugé lent et inefficace.
Début 2008, le cabinet Egisrail rend les conclusions d'une étude de faisabilité favorable. En 2010, le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) ne s'est pas encore prononcé sur ce projet.
La ligne de bus RATP 122 qui relie le pôle Gallieni au plateau de la Noue présente un parcours sinueux, qui allonge le temps de transport malgré une assez faible distance. La création d'un téléphérique, liant directement ces deux pôles, permettrait un important gain de temps, le trajet en téléphérique étant estimé à 2 mn contre 12 mn en bus. De plus, la ligne survolerait le parc départemental des Guilands-Jean-Moulin, ce qui réduit les problèmes d'insertion urbaine.
Une installation comparable fonctionne à Medellin (Colombie) sur un dénivelé de 550 mètres en deux minutes.
Au vu de la fréquentation actuelle de la ligne 122, une hypothèse basse de fréquentation du téléphérique se monte à 2 000 usagers quotidiens, soit 631 000 par an ; l'hypothèse haute atteint elle 2950, soit 921 000 annuels.
Si le projet arrive à terme, il devrait assurer une capacité d'un million de voyageurs par an, soit 500 personnes par heure. Le coût total du projet est estimé à 8,5 millions d'euros.