Le tellure a été découvert en 1782 par Franz Joseph Müller von Reichenstein dans des minerais d'or de Transylvanie.
En 1798, il a été isolé par Martin Heinrich Klaproth qui a proposé le nom tellure.
Son nom dérive de Tellus, la déesse romaine de la Terre.
Le tellure a été découvert à la même période que le sélénium.
À cause de la grande ressemblance de ces deux éléments et du fait qu'on les rencontre toujours ensemble, leurs noms dérivent de la Terre et de la Lune (en grec « Séléné »), également liées l'une à l'autre de manière indissociable.
La production mondiale s'élève à environ 250 tonnes par an, principalement extraites des résidus de traitement du plomb et du cuivre, en même temps que le sélénium.
Le tellure est un métalloïde argenté, cassant et facilement pulvérisé (poudre grise à brunâtre) à odeur d'alliacée.
Cet élément est relativement stable, insoluble dans l'eau et dans l'acide chlorhydrique, mais soluble dans l'acide nitrique et dans l'eau régale.
Il se combine avec l'hydrogène ou certains métaux pour former des « dérivés telluriques », comme l'hydrure de tellure H2Te et le tellurure de sodium Na2Te.
Ses particules finement dispersées forment un aérosol explosif dans l'air. L'explosion peut être déclenchée par un équipement électrique ou un éclairage appropriés.[réf. souhaitée]
L'inhalation provoque une somnolence, des maux de tête et des nausées, associés à une sécheresse de la bouche et un goût métallique. L'inhalation d'une dose infime de tellure donne une haleine et une odeur corporelle ressemblant à celle de l'ail.
Le contact avec l'œil se traduit par un rougissement de l'œil et des douleurs oculaires.
L'ingestion induit des douleurs abdominales, une constipation et des vomissements.
La plupart de ses composés sont toxiques, avec des atteintes au foie et au système nerveux central. Certains pays ont produit des normes spécifiques.
La valeur d'exposition admissible dans l'air est de 0,1 mg/m3 d'air (ACGIH 1999).