Considérons alors une formule F universelle (ou un ensemble de formules), par exemple du type
Le théorème de complétude de Gödel énonce l'équivalence entre 1) et 2). Par ailleurs, 2) entraîne 3), le modèle dans lequel 2) est vérifié permettant d'en déduire des modèles vérifiant 3). Le théorème de Herbrand énonce que, réciproquement, 3) entraîne 2), lorsque les ai décrivent un domaine particulier, le domaine de Herbrand. On constate que, dans la formulation de 3), les quantificateurs universels ont disparu et que les formules à prouver deviennent alors de simples propositions du calcul propositionnel.
De manière duale, en posant
G est alors un théorème.
Si F n'est pas satisfiable (ce qui se produit si et seulement si
Par contre, si F est satisfiable (et donc si G n'est pas un théorème), alors pour tout n, Q(a1,...,an) sera vraie, et le processus de calcul ne se terminera pas, sauf dans le cas particulier où les variables ai sont en nombre fini.
Cela illustre le fait que l'ensemble des formules non satisfiables ou l'ensemble des théorèmes sont des ensembles récursivement énumérables, mais que le calcul des prédicats n'est pas décidable.