La clavelée, aussi appelée variole ovine du fait de sa la similitude avec la maladie humaine, a connu un traitement préventif par inoculation de matières contenant le virus pur. Connu depuis probablement fort longtemps en Orient, il connut une extension dès le xviiie siècle dans le midi de la France. Cette pratique qu'Odier nommera en 1820 clavelisation - mais qui est aussi connue en anglais sous l'appellation d'ovination - donnera matière à législation dans la majorité des pays d’Europe continentale de 1880 à 1890. Elle connaitra un nouvel essor à partir de 1906, associée à l'administration de sérums d'animaux convalescents.
A partir de 1852 Louis Willems promeut quant à lui un procédé similaire pour la péripneumonie contagieuse ( pleuropneumonie ), mais semble-t-il avec moins de bonheur.
L'aphtisation qui avait semblablement cours à l'occasion d'épisodes de fièvre aphteuse fut une pratique à laquelle MM. Vallée et Carré étaient prêts à se résoudre -en association avec le sérum - avant de finalement mettre au point le premier vaccin en 1936 .