Yponomeuta cagnagella - Définition

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Espèce invasive ?

Chenilles (gégaires) d'Y. cagnagellus sur du fusain, et leur toile protectrice

Une espèce proche a en 1992 montré des capacités invasive, avec une brutale et large extension en Irlande du Nord, ravageant environ 150.000 km (~ 95.000 miles) de haies d'aubépines.
Elle est depuis considérée comme une menace potentiellement grave pour l'environnement, non seulement en raison de l'intensité de des ravages en termes de défoliation, mais aussi pour les dégâts induits par l'utilisation généralisée d'insecticides qui a souvent suivi ses pullulations. Ceci a poussé les études de différents parasitoïdes disponibles en Europe.

Souvent les phénomènes invasif se déroulent sur deux ans. La première année, une partie des buissons est touchée, et l'année suivante, les mêmes buissons peuvent être totalement défoliés, ou une haie peut être entourée de toiles sur plusieurs mètres de longueurs

Cycle de vie

Les œufs, très petits sont pondus par la femelle en automne sur des rameaux et branches. La femelle les recouvre d'une sécrétion collante qui les rend difficiles à distinguer. Les œufs éclosent en libérant une minuscule chenille. Les chenilles se rassemblent et au fur et à mesure qu'elles grandissent, tissent des toiles qui peuvent finir par englober tout un arbre et l'environnement périphérique (herbes, buissons voisins ou objets artificiels proches. Les toiles, assez solides, jouent le rôle d'un nid collectif.

La larve forme ensuite une pupe ou chrysalide. Les adultes (imago) commencent à apparaître début Juillet. Ils restent visibles jusqu'au mois d'août.

Une seule génération est produite par an.

Galerie d'images

Lutte biologique

Tachinidae issue d'une chenille de Y.cagnagella parasitée

Elle consiste à encourager les prédateurs ou parasitoïdes de cette espèce.
Ageniaspis fuscicollis a par exemple été importé dans les années 1980 pour contrôler ces espèces.

En Europe, il existe plusieurs parasitoïdes parasitant ces espèces, des hyménoptères (petites guêpes), mais aussi des diptères (mouches). Dans les systèmes où la biodiversité est conservée, les phénomènes locaux d'invasion de ce type s'éteignent généralement d'eux-mêmes après deux ou 3 ans.

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