Graphics Device Interface - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs est disponible ici.

Le terme anglais Graphics Device Interface (ou Graphical Device Interface) abrégé en GDI, qui signifie Interface des dispositifs d’affichage, est l’un des trois composants fondamentaux ou sous-systèmes du système d’exploitation Microsoft Windows.

GDI est une norme de Microsoft Windows pour la représentation d’objets graphiques ainsi que pour leur transmission aux périphériques de sortie, typiquement un écran ou une imprimante.

GDI

La fonction de GDI est d’afficher des lignes, des courbes, d’obtenir le rendu des polices d’écriture, et la gestion des palettes. En revanche, il n’est pas chargé de l’affichage des fenêtres, des menus et autres, ce travail est réservé au sous-système de l’utilisateur. GDI est l’homologue de QuickDraw chez Apple.

Les capacités les plus signifiantes de GDI parmi la plupart de ses méthodes d’accès direct au matériel sont probablement ses capacités vectorielles, ainsi que sa capacité d’abstraction du matériel de sortie. Utiliser GDI permet de dessiner sur de multiples périphériques (comme des écrans ou des imprimantes) très facilement, et d’en attendre une très bonne reproduction dans tous les cas. Cette capacité est au centre de toutes les applications WYSIWYG de Microsoft Windows.

Les jeux simples qui ne demandent pas de rendus graphiques comme Freecell ou le démineur utlisent GDI. Cependant, GDI ne sait pas produire correctement des animations (pas de notion de synchronisation avec le framebuffer) et ne propose pas de rastérisation pour les jeux 3D modernes qui utilisent DirectX et parfois OpenGL, qui lui donne plus de possibilité sur le matériel aux programmeurs. Dans Windows Vista, les applications tournant sur le nouveau moteur de composition ne seront plus accélérées matérialement.

Imprimantes GDI

Les imprimantes GDI (aussi connues sous le nom de Winprinters, s’apparentant aux Winmodems), et en particulier les imprimantes laser GDI, remplacent le pouvoir de processus traditionnel de l’imprimante elle-même par des capacités " empruntées " à l’ordinateur hôte.

Elles fonctionnent en transformant l'image d'origine sur l'ordinateur hôte par un format bitmap envoyé à l'imprimante. Cette méthode a deux avantages:

  • économie : elle évite d'inclure un CPU graphique et de la RAM sur l'imprimante (environ 40 à 50 euros en 2006).
  • performances : dans certains cas, les imprimantes GDI sont plus rapides.

Les désavantages sont:

  • augmentation de la charge de travail sur le PC hôte au moment de l'impression. Sur des machines récentes, cela ne pose pas de problème mais sur des plus anciennes (de 200 à 500MHz) l'impression peut s'avérer très lente.
  • les imprimantes GDI n'incluent pas d'émulations dans leur firmware (ni la possibilité de les ajouter ultérieurement). Par conséquent, quand avec des imprimantes PCL ou PostScript, l'utilisateur peut configurer son driver à volonté, il peut se retrouver très limité avec une imprimante GDI.
  • les imprimantes GDI ne fonctionnent que sur des systèmes Windows.

La plupart des imprimantes à jet d'encre récentes fonctionnent à base de GDI (principalement pour des questions de performances alors que les problèmes de coût sont plus liés aux imprimantes laser), mais la tendance est d'y ajouter plus de flexibilité : beaucoup fonctionnent désormais sur Mac et la communauté Linux crée de plus en plus de drivers compatibles.

GDI+

Vulnérabilité de GDI+

Page générée en 0.039 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise