Le choix persistant des femelles pour un trait mâle particulier devrait éroder la diversité génétique et, de ce fait, supprimer les avantages de ce type de choix ; pourtant, il persiste. C'est encore plus évident pour les espèces où les femelles ne retirent aucun avantage matériel ou soins parentaux des mâles. Ce paradoxe peut être quelque modulé par le fait que certaines mutations introduisant des différences potentielles apparaissent, en outre les traits favorables concernés par cette sélection peuvent être des allèles récessifs.
Chez quelques espèces (les paons et le Tétras lyre), les leks sont composés de frères et demi-frères. Ces espèces évitent ce paradoxe car les mâles de rang inférieur transmettent leur gènes en attirant des femelles pour leurs frères dominants (les leks les plus grands attirant davantage de femelles). Les paons reconnaissent leurs frères et participent au mêmes leks même s'ils ne s'était jamais rencontrés auparavant.