Grâce à ses épines il forme des buissons quasiment impénétrables, ce pourquoi on l'a utilisé en haies défensives ou d'encloture pour le pacage des animaux.
Autrefois, une fois séché, il servait aux paysans pauvres de combustible dans le four ou la cheminée domestique (souvent associé à la bruyère).
Il a aussi servi (par exemple en Bretagne) de fourrage pour les vaches ou d'autres herbivores, après avoir été pilé ou écrasé entre deux rouleaux faisant office de presse pour faire éclater ses épines afin qu'elles ne blessent pas la bouche des animaux. Cette technique a été propagée par l'agronome breton Gabriel Calloet-Kerbrat.
De cette plante est extraite une lectine qui se combine spécifiquement avec la substance saccharidique "H" présente, en particulier, sur les globule rouges. Cette lectine permet donc de différencier, par une simple réaction d'agglutination, un groupe sanguin "O" qui porte de la substance H d'un groupe "Bombay", et de différencier un sous-groupe A2 (H positif) d'un sous-groupe A1 (H négatif).