Archipel des Glénan | ||
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Géographie | ||
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Pays |
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Localisation | Océan Atlantique | |
Coordonnées | ||
Superficie | 505 km2 | |
Nombre d'îles | 9 îles plusieurs îlots | |
Île(s) principale(s) | Saint-Nicolas | |
Administration | ||
Statut | Dépend de la commune de Fouesnant | |
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Région | Bretagne | |
Département | Finistère | |
Démographie | ||
Population | Aucun habitant (2009) | |
Autres informations | ||
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L'archipel des Glénan, localement appelé les Glénan est un archipel breton situé à environ 10 milles marins au sud de Fouesnant, dans le Finistère. L'école de voile « Les Glénans », implantée sur le site depuis 1947, se réserve l'orthographe avec un "s" final au moyen d'une marque commerciale.
L'archipel de Glénan se composant de neuf îles principales et d'un grand nombre d'îlots. Cet ensemble géologique aurait autrefois été une seule et même île :
— Élisée Reclus
On suppose même que l'archipel aurait autrefois été la côte, comme le rapporte encore Reclus « Le Promontoire de Penmarc'h ou de la "tête de cheval", pilier jusqu'à présent indestructible de la côte dont l'archipel des Glénan faisait partie (...) ».
L'archipel actuel est extrêmement découpé, à tel point que sa superficie est difficilement calculable. Les cartes marines du lieu, malgré les efforts du SHOM, ne parviennent pas à cartographier l'ensemble des récifs du site.
L'archipel a parfois été décrit comme « un aperçu de Tahiti en Bretagne Sud ». Il est célèbre pour la clarté des eaux de La Chambre, zone protégée par le « cercle des Glénan », souvent comparée à un lagon. Cet espace s'étend entre les îles Saint-Nicolas, Drénec, Bananec et Cigogne, et sert de zone de mouillage aux plaisanciers.
Lors des grandes marées, la Chambre peut être traversée à pied et devient le paradis des pêcheurs à pied qui ramassent ormeaux et palourdes sous la surveillance de la gendarmerie maritime.
L'archipel des Glénan dépend de la commune de Fouesnant.
Les terrains de la réserve naturelle appartiennent au Conseil général du Finistère et sont gérés par une association de protection de l'environnement (la SEPNB).
On retrouve des sépultures préhistoriques sur l'Île du Loc'h.
Les îles ont été occupées à l'époque gallo-romaine, comme en attestent les amphores et autres traces retrouvées sur l'Île aux Moutons.
Le roi Gradlon aurait donné les îles de l'archipel aux moines de Saint-Gildas-de-Rhuys ; ils en revendiquent la propriété depuis l'an 399. C'est sans doute Saint Tudy, fondateur du monastère de Loctudy qui évangélisa ces îles.
Au XIIIe siècle un prieuré a été édifié sur Saint-Nicolas, donnant ainsi le nom du saint très vénéré par les marins au Moyen Âge.
La plus ancienne carte mentionnant les îles remonte à 1313, où l'archipel figure sous le nom de grana. En 1466 elles sont nommées Glaram et c'est en 1585 qu'elles deviennent Gleran.
Les îles furent aussi, dès le XVIIe siècle, le refuge des pirates qui contrôlaient le trafic maritime. Elles étaient déjà occupés en permanence par des pêcheurs et des fermiers.
En 1755 le gouverneur de Bretagne, Armand de Vignerod envisage la construction d'un fort sur l'île Cigogne. Il fait alors dresser par Villeminot une carte précise des Isles Glénans.