Menaces et conservation
Sa population est en forte régression dans toute l'Europe à cause de la disparition des zones humides. Beaucoup des zones de nidifications traditionnelles ont été drainées ou bien, la densité de la végétation palustre a fortement diminué. Dans certains endroits, la chasse est un autre danger pour l'
espèce. Dans toute l'
Europe subsistent entre 1000 et 2000 couples.
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Au niveau européen, l'espèce est considérée comme "Vulnérable". La population européenne aurait subi un déclin de 20% entre 1970 et 1990.
En France, l'espèce est considérée comme "Vulnérable" également. La population française était estimée à 500 couples en 1968. Entre 1968 et 1983 la population a subi un fort déclin d'environ 40% avec 320 couples estimés. Les experts estiment qu'il ne restait que 320 mâles chanteurs en 2008 (survivant dans 7 régions (administratives) seulement). Ce constat en fait une des espèces les plus menacées de France.
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- L'espèce fait l'objet d'un Plan de restauration coordonné par la DREAL Basse-Normandie, avec la LPO comme opérateur national. Ce plan vise, via 16 mesures nationales classées en 3 domaines (étude, protection, communication/sensibilisation) à retrouver en 15 ans une population comparable en nombre d'individu si ce n'est en diversité génétique à celle de 1970 (500 mâles chanteurs). Un diagnostic des roselières, des opérations de gestion conservatoire et de restauration d'Habitats, des contractualisations sont prévues.
Systématique
Décrite sous le nom Ardea stellaris par le naturaliste suédois Carl von Linné dans la 10e édition de son Systema naturæ, en 1758, l'espèce fut rebaptisée Botaurus stellaris en 1822 par le naturaliste allemand Friedrich Boie.
Étymologie
Le terme latin pour butor, Botaurus, fait référence au taureau. L'autre partie de son nom scientifique, stellaris en latin, signifie étoile en référence à son plumage.