Le cacatoès banksien se trouve essentiellement dans les parties les plus sèches de l'Australie. Il est très répandu et abondant dans une large bande couvrant toute la moitié nord du pays, où il est considéré comme un nuisible par les exploitants agricoles avec des zones de distribution plus clairsemées dans le sud. On le trouve dans une grande variété d'habitats allant des prairies en passant par les bois contenant les espèces des taxons suivant : Eucalyptus Corymbia, Angophora, Acacia et Casuarinaceae, jusqu'aux forêts tropicales denses. L'oiseau a besoins de grands, vieux eucalyptus pour nicher dans des creux d'arbres, même si les espèces d'arbres utilisées varient selon les parties du pays.
Ces cacatoès ne sont pas pleinement migrateurs, mais ils effectuent régulièrement des mouvements saisonniers dans différentes parties de l'Australie. Dans le nord du Territoire du Nord, ils quittent la plus grande partie des zones à forte humidité durant l'été pendant la saison des pluies. Dans d'autres régions du pays, les mouvements saisonniers des cacatoès ont tendance à suivre les sources de nourriture, une situation retrouvée dans le nord du Queensland et de la Nouvelle-Galles du Sud. Dans le sud-ouest de l'Australie-Occidentale, les deux sous-espèces présentes semblent avoir un axe de déplacement nord-sud; vers le nord, après la période de reproduction, dans le cas de sous-espèce C. b. naso, alors que les mouvements de la sous-espèce C. b. samueli dans la Wheatbelt semblent sans plan particulier ni lien avec les saisons.
Le Cacatoès banksien mesure 50 à 65 cm de longueur. Les oiseaux mâles pèsent entre 670 et 920 grammes, les femelles pèsent un peu moins entre 615 et 870 grammes. La masse minimale connue est de 570 g.
Le plumage du mâle est noir avec une crête noire composée de plumes dressées sur le front et le sommet de la tête. La queue est également noire avec deux taches d'un rouge vif au tiers moyen des plumes latérales. Le bec est noir. Les femelles sont brun noir avec des bandes jaune orangé sur la queue et la poitrine et des taches jaunes sur les joues et les ailes. Le bec est pâle, couleur corne. La partie ventrale est barrée de fines bandes jaune sur un fond brun. Le bec présente une couleur corne.
Les jeunes ressemblent aux femelles jusqu'à l'âge de la puberté, qui se produit autour de quatre ans, mais n'ont pas de bande jaune pâle sur le ventre. Lorsque les jeunes mâles atteignent la maturité sexuelle, ils remplacent progressivement leurs plumes jaunes de la queue par des plumes rouges ; le processus complet prend aussi environ quatre ans. Comme d'autres espèces, le cacatoès de Banks peut vivre très longtemps en captivité ; en 1938, l'ornithologue Neville Cayley a signalé un oiseau de plus de cinquante ans au zoo de Taronga.
Plusieurs sortes de cris de cette espèce ont été enregistrées. Le cri de contact entre oiseaux est une sorte de roulement métallique krur-rr ou kree, qui peut se transmettre sur de longues distances et est toujours poussé en vol ; le cri d'alarme est un puissant krurak aigu. Les mâles qui paradent vocalisent des séries de grognements doux suivis d'un répétitif kred-kred-kred-kred.
Bien que le cacatoès banksien puisse se nourrir d'une grande variété de graines, indigènes ou importées, sa principale source d'alimentation reste les graines d'eucalyptus. Il y a une relation interspécifique entre ces oiseaux et les plus grandes espèces de myrtacées. Celles-ci varient à travers l'Australie, mais ce sont les arbres Corymbia calophylla dans le Sud-Ouest de l'Australie-Occidentale, Eucalyptus miniata dans le nord du pays, Eucalyptus baxteri au Victoria ainsi que Corymbia polycarpa et C. intermedia dans le Queensland. Il coupe en mordillant les petites branches d'eucalyptus portant des fruits, puis en les maintenant avec ses pattes, il dilacère les fruits avec son bec, laissant tomber des tas de détritus sur le sol. En dehors des graines d'eucalyptus, il consomme des graines d’Acacia, d’Allocasuarina, de Banksia, de Grevillea et de Hakea, ainsi que des baies, des fruits et divers insectes et larves. Ils se sont adaptés à certaines plantes importées comme l’Emex australis. Il existe certaines preuves de la consommation de la ravenelle, du Chou de Tournefort et de différentes sortes de cucurbitacés (Cucumis ou Citrullus).