Le cacatoès banksien est un oiseau diurne et tapageur qu'on voit souvent voler haut dans le ciel en petites bandes, parfois mélangées avec d'autres espèces de cacatoès. Les groupes de 500 oiseaux se retrouvent en général uniquement dans le nord ou lorsque les oiseaux sont regroupés autour de sources de nourriture. Sinon, ils craignent plutôt l'homme. Dans le nord et le centre de l'Australie, les oiseaux peuvent se nourrir sur le sol tandis que les deux sous-espèces méridionales, C. b. graptogyne et C. b. naso, sont presque exclusivement arboricoles. Ils ont tendance à voler assez lentement, avec des pauses alternant avec de grands battements d'ailes, vol très différent de celui de son cousin, le cacatoès de Latham.
Le cacatoès banksien est protégé par la loi australienne Environment Protection and Biodiversity Conservation Amendment (Wildlife Protection) Act 2001. Il figure à l'annexe II de la CITES, qui permet le commerce international des animaux capturés dans la nature et de ceux élevés en captivité si ces exportations ne sont pas préjudiciables pour les populations sauvages. Cependant, les actuelles restrictions commerciales australiennes à l'exportation d'Australie ne sont pas imposées par le CITES. C. b. graptogyne est également considéré en voie de disparition selon l'Environment Protection and Biodiversity Conservation Act 1999.
La situation du cacatoès banksien, comme espèce et comme sous-espèce, varie également d'un état à l'autre en Australie. Par exemple:
À l'instar de nombreux cacatoès et perroquets australiens, le cacatoès de Banks est menacé par le commerce illicite et prospère de la contrebande d'oiseaux. Une forte demande et une mortalité élevée lors du transport font que beaucoup plus d'oiseaux sont prélevés dans la nature que ce qu'il en est effectivement vendu. En 1997, le ministère des ressources naturelles, de l'environnement et des arts (NRETA) du gouvernement du Territoire du Nord a proposé un plan de gestion de C. b. macrorhynchus pour endiguer le commerce illégal des œufs et des oisillons. Cette sous-espèce, qui est relativement abondante sur la partie nord du territoire, a été jugée suffisamment prolifique pour soutenir une récolte limitée de jeunes à des fins commerciales. Il s'agit de la protection de certaines « zones de récolte » et le plafonnement de la récolte à 600 œufs ou nouveau-nés par an, tous les oiseaux captifs doivent être marqués avec des puces électroniques. Des permis différents sont délivrés pour la collecte pour l'exportation et pour la conservation comme animal de compagnie.
Le plan du gouvernement du Territoire du Nord pour un prélèvement restreint d'individus a été approuvé par un groupe de biologistes qui ont fait valoir qu'une « ignorance du problème » n'avait pas su traiter le trafic illégal et que des fonds publics étaient disponibles pour la protection de cette espèce et la conservation de son habitat. Les experts ont estimé qu'un effondrement catastrophique de la population du Territoire du Nord était très peu probable et que le cacatoès bénéficierait ainsi d'une sensibilisation accrue à son sort et d'une meilleure compréhension de son mode de vie par les propriétaires terriens locaux. L'expérience serait également une contribution précieuse à la connaissance sur l'exploitation durable des ressources sauvages.
Mais d'autres experts ont fait part de graves préoccupations sur ce plan de gestion. Le célèbre biologiste des psittacidés, Joseph Forshaw, s'y est opposé pour plusieurs raisons. Il a exprimé la crainte que, compte tenu de la durée de vie courte des oiseaux, des problèmes de diminution de la taille de la population puissent être masqués pendant de nombreuses années, date à laquelle le nombre des cacatoès restants serait insuffisant pour permettre la survie de la population. Il a également craint que l'augmentation du nombre d'animaux disponibles sur les marchés fasse baisser les prix et donc diminue la rentabilité pour les personnes chargées de leur exploitation. D'autres groupes, comme la Fédération avicole australienne (l'AFA), ont fait part de leurs préoccupations de voir des populations vieillissantes en raison du manque des sites de reproduction et qui pourraient donc être particulièrement vulnérables à la perte de jeunes, chose qui, une fois encore, ne pourrait pas être évidente pendant de nombreuses années. Ils craignaient également que, puisque les adultes s'accouplent pour la vie, un oiseau dont le partenaire aurait été capturé ne s'accouple plus. À ce jour, le plan n'a pas été mis en application, le Sénat australien, qui enquêtait sur l'utilisation commerciale de la faune australienne, a conclu, au début de 1998, que la capture organisée et le commerce des oiseaux sauvages adultes devraient être interdites.
À la fin des années 1990, un cacatoès de Banks se vendait 1 750 AUD en Australie et 8 900 AUD à l'étranger. Des oiseaux apprivoisés peuvent être vendus 15 000 à 40 000 AUD aux États-Unis, où ce sont des oiseaux rares. Cette espèce n'est pas courante dans les élevages européens bien qu'elle soit quand même la plus abondante de ce groupe. Surtout présente en Allemagne et aux Pays-Bas, elle n'est présente en France que chez une dizaine d'éleveurs.
Le Cacatoès de Banks est le plus courant des cacatoès de type noirâtre en captivité où il peut bien s'adapter et avoir une longue espérance de vie s'il dispose de beaucoup d'espace. Jusqu'à présent, la plupart des oiseaux en captivité sont de la sous-espèces C. b. banksii et C. B. samueli. Comme pour les autres espèces sauvages élevées, ces oiseaux ont souvent été reproduits sans beaucoup d'attention à leur sous-espèce. Toutefois, l'augmentation de l'intérêt de la conservation des espèces a fait que les éleveurs actuels sont plus préoccupés par le maintien de l'intégrité des différentes sous-espèces et évitent les croisements.
Les oiseaux se reproduisent facilement en captivité et peuvent pondre un œuf toutes les 3 semaines entre février et novembre. Une fois que la femelle a un œuf dans son nid, elle ne pondra plus. Le meilleur moment pour les élever à la main est à environ 10 semaines lorsque les plumes noires sont en place mais que les rectrices sont encore courtes. Les jeunes oiseaux peuvent voler vers 4 mois. Les mâles adultes vont devenir agressifs envers les jeunes peu de temps après l'envol et doivent être séparés s'ils sont élevés en cage.
Les oiseaux apprivoisés peuvent apprendre quelques mots et se montrer très affectueux, mais les mâles subissent l'empreinte humaine et ne cherchent plus à se reproduire.
Quelques sujets à dominante jaune panachée de noir existent en Australie et constituent la seule mutation pigmentaire connue à ce jour.
Un cacatoès de Barks, du nom de Karak, a été la mascotte officielle des Jeux du Commonwealth de 2006 qui se sont tenus à Melbourne. La campagne a coïncidé avec la mise en œuvre d'initiatives visant à assurer la survie de la sous-espèce du sud-est ainsi qu'une campagne de sensibilisation à l'environnement.
Une histoire traditionnelle aborigène de l'ouest de la Terre d'Arnhem est celle de Black Cockatoo et de son mari Crow, qui font partie des personnes-oiseaux, portant des plumes noires après avoir été frappés par une maladie venant de la mer. De peur d'être enterrés vivants, ils se transforment en oiseaux et volent haut dans le ciel. Dans le folklore du peuple Tiwi, le Cacatoès de Banks accompagne les morts vers le ciel.