Callitrichidés | |||||||||
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Classification | |||||||||
Règne | Animalia | ||||||||
Embranchement | Chordata | ||||||||
Sous-embr. | Vertebrata | ||||||||
Classe | Mammalia | ||||||||
Sous-classe | Theria | ||||||||
Infra-classe | Eutheria | ||||||||
Ordre | Primates | ||||||||
Sous-ordre | Haplorrhini | ||||||||
Infra-ordre | Simiiformes | ||||||||
Micro-ordre | Platyrrhini | ||||||||
Famille | |||||||||
Callitrichidae (Gray, 1821) | |||||||||
Synonymes | |||||||||
la sous-famille Callitrichinae de Cebidae | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Position :
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Les Callitrichidae forment un groupe de singes miniatures parmi les singes du Nouveau Monde. Les espèces aux noms vernaculaires formés à partir des termes ouistitis, tamarins, pinchés et petits singes-lions forment l’essentiel de la famille des callitrichidés, qui comprend 6 voire 7 genres. Ces singes sont du format d’un écureuil (corps de 20 à 25 cm) et doués d’une vélocité stupéfiante. Longtemps considérés comme primitifs, des études récentes sur leurs anatomie, écologie et comportements ont montré au contraire qu’ils représentent un type de primates hautement spécialisés présentant de nombreux caractères dérivés résultant d’un processus de nanisation à partir du stock originel.
En résumé, l’évolution des callitrichidés peut se traduire par quelques mots-clés : nanisation, griffes (au lieu des ongles), régime insectivore-gommivore, flexibilité de la structure sociale, structure de reproduction variable (polyandrie, polygynie ou monogamie) et gémellarité chimérique entraînant un système d’élevage coopératif (transport communautaire et partage de nourriture).
Pour MSW, cette famille n'existe pas et ses genres sont contenus dans la famille Cebidae dans la sous-famille Callitrichinae.
Formule dentaire | |||||||
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2 ou 3 | ? | ? | ? | ? | ? | ? | 2 ou 3 |
2 ou 3 | ? | ? | ? | ? | ? | ? | 2 ou 3 |
Les callitrichidés arborent toute une gamme de touffes, de crêtes, de toupets, de crinières, de moustaches et de franges ; la variété des coloris est prodigieuse au sein d’un même genre voire d’une même espèce (surtout chez les tamarins). Leur queue fine est plus longue que le corps et leur visage ressemble à celui d’un « vieillard ».
À l’exception du Callimico, ils ont tous perdu leurs troisièmes molaires, dents nécessaires à la mastication des fibres végétales mais devenues inutiles pour déchiqueter des invertébrés.