Cathédrale Saint-Étienne de Cahors | |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Lot |
Ville | Cahors |
Culte | Catholique romain |
Type | Cathédrale |
Rattaché à | Diocèse de Cahors (siège) |
Début de la construction | 1080 |
Fin des travaux | 1135 |
Style(s) dominant(s) | Roman Gothique |
Protection | Monument historique |
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La cathédrale romane de Cahors, édifiée de 1080 à 1135, est un des premiers et des plus vastes édifices français à coupoles sur pendentifs.
Véritable joyau architectural, elle fut édifiée au XIe siècle par l'évêque Géraud de Cardaillac, sur l'emplacement de l'ancienne église bâtie au VIIe siècle par saint Didier. Elle fut bâtie et construite grâce aux libéralités de Dagobert, par l'évêque Géraud III vers 1090. Elle fut consacrée par le pape Calixte II le 10 septembre 1119, et fut achevée vers 1135.
C'est une église forteresse d'allure austère, militaire. D'ailleurs les évêques n'étaient-ils pas aussi comtes et barons de Cahors ?
La façade rajoutée entre 1316 et 1324 par Guillaume de Labroue, cousin de Jean XXII, renforce encore cette impression : lourde, ressemblant à la muraille d'un château, le narthex surmonté d'un beffroi encadré de deux tours, à peine est-elle aérée par six baies étroites, un portail à triple voussure surmonté d'une galerie et d'une rose.
L'intérieur frappe par l'absence de transept.
Elle appartient au style à coupole du sud-ouest. Avec une façade fortifiée romane, dont le portail roman, réalisé entre 1140 et 1150, forme un avant-corps sur la façade nord.
De style gothique sur fond roman, dans laquelle on peut voir huit colonnes à chapiteaux sculptés, est dotée de trois absidioles décorées de sculptures. L'ensemble forme une belle harmonie de couleurs où la blancheur de la nef contraste avec la coloration des peintures et des vitraux du chœur.
L'église comporte plusieurs gisants dont celui du bienheureux Alain de Solminihac et, dans la chapelle du chevet, une précieuse relique, la Sainte Coiffe qui enveloppait la tête du Christ et qui aurait été rapportée par Géraud de Cardaillac, évêque de Cahors, à son retour d'un voyage en Terre sainte vers 1113.
Bien éclairée, elle se développe sur 20 m de large et quarante-quatre mètres de long. Deux puissantes coupoles sur pendentifs, de style byzantin, culminant à 32 mètres, reposent sur six forts piliers. Seule Sainte-Sophie de Constantinople dépasse l'amplitude de cette nef.
Une des coupoles est décorée de fresques du XIVe siècle, représentant la lapidation de saint Étienne et huit prophètes montés chacun sur un animal à la manière des dieux grecs ou hindous. Outre la fresque, de nombreux éléments de peinture médiévale ont été mis au jour sur les murs de l'édifice.