En architecture religieuse, le chevet (du latin caput, « tête ») désigne généralement l'extrémité d'une église, parce que, dans les édifices de croix latine, le chevet correspond à la partie de la croix sur laquelle le Christ crucifié posa sa tête.
C'est-à-dire l'ensemble des murs, fenêtres et toiture du chœur et de l'abside, vus de l'extérieur.
Il doit son nom au fait qu'il reflête la disposition du chevet de Clairvaux, bâti du vivant de saint Bernard . Il se caractérise par un chœur plat, dépassant à peine les chevets du transept. Chapelles alignées et chevet plat sont d'ailleurs considérés comme la « marque de fabrique » des églises cisterciennes, bien qu'elles n'aient pas toutes adopté ce plan. Exemples : Fontenay en Côte-d'Or, Noirlac dans le Cher, Silvacane dans les Bouches-du-Rhône...
Abbaye de Noirlac |
Il est ainsi appelé parce qu'il apparait à Cluny II et se confirme à Cluny III, il est caractérisé par des volumes disposés en « échelons », décroissant au fur et à mesure que l'on s'éloigne du chœur. L'ensemble forme une pyramide, au sommet de laquelle culmine le clocher. Exemples : Saint-Philibert de Tournus et Paray-le-Monial en Saône-et-Loire, saint-Benoît-sur-Loire dans le Loiret, Fontevraud dans le Maine-et-Loire, Fontgombault dans l'Indre.