Douze vilains - Définition

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Les défis analytiques

L’étude des pesticides peut parfois comporter certaines contraintes ou soulever certaines particularités qui peuvent compliquer l'analyse de ces composés.

Une de ces études consiste à analyser la teneur en pesticide dans le lait maternel. L’importance de celle-ci réside dans la répercussion de ce lait chez un nouveau-né étant donné que, comme mentionné dans la précédente section, les pesticides sont néfastes pour le développement. Par contre, le lait maternel est une matrice différente des tissus lipidiques ce qui implique une bioaccumulation qui n’est pas de même nature. Ensuite, il est difficile de valider les méthodes utilisées car l’obtention d’un échantillon certifié n’est pas vraiment envisageable. Il est en effet peu probable qu’une femme qui allaite accepte volontairement d’être exposé à des pesticides afin de connaître combien se retrouveront dans leur lait maternel. De plus, les études effectuées jusqu’à maintenant ne porte que sur de petites populations.

Un autre aspect qui peut générer des complications au niveau de l’analyse est le comportement différent des molécules semblables. Il peut être aisé d’extrapoler que si un pesticide X se comporte d’une manière précise dans l’environnement, une molécule semblable pourrait elle aussi se comporter de la même manière mais il n’en est rien. Un des exemples les plus concrets de cela est l’isomérie du HCH. En effet, cette molécule, composée d’un cyclohexane et de 6 chlores possède différents isomères qui ne se déplace pas de la même manière dans l’environnement et qui ne présente pas le même niveau de toxicité. L’isomère alpha suit la propagation selon l’effet sauterelle dans l’atmosphère tandis que l’isomère bêta, quoi que peu soluble dans l’eau, suit les voies maritimes pour se propager. De plus L'alpha présente une toxicité nettement supérieure au bêta. Il faut donc que chaque forme possible des molécules soit possiblement étudiée indépendamment l’une de l’autre. De plus, il faut faire bien attention de séparer ces isomères lors de l’analyse pour obtenir ce qui se trouve réellement dans l’échantillon ainsi que les risques encourus.

Fort heureusement, parmi les méthodes de détection actuellement utilisée, l’une d’elle se démarque par sa sensibilité et sa sélectivité. Le détecteur à capture d’électron est l’une des méthodes choyée pour la détection de faibles concentrations de pesticides. Ce détecteur, souvent couplé à un CPG, détecte facilement les composés chlorés. De plus, cette méthode de détection possède peu d’interférents et ne s’avère pas trop coûteuse.’

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