Échinococcose - Définition

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M. agrestis et/ou M. arvalis ?

En Europe, ces deux espèces sont difficiles à différencier sans disposer de la mâchoire ou d’un moyen d’analyse génétique (coûteux).
En 2006, on ne savait pas encore en Europe si des rongeurs forestiers peuvent aussi y entretenir le cycle de l’échinococcose. (La prévalence du parasite est généralement inférieure à 1%.)
Le campagnol est un animal souterrain parfois discret (en forêt) et difficile à étudier. On ne connait pas le pourcentage des campagnols agrestes au sein du genre Microtus (détermination impossible au vu des seuls indices : traces, crottes..)

Sans analyse (coûteuse) du lien entre répartition spatiale, charge parasitaire et polymorphisme génétique des échinocoques trouvés, on ne sait pas si un parasite découvert dans une région jugée antérieurement épargnée signifie qu’il en était absent (mais non détecté car non recherché) ou s’il s’agit d’une émergence réelle, ou d’une simple augmentation de prévalence chez les campagnols. (Romig et al., 1999a). De plus les déplacements par l’homme de gibiers et de chiens d’une région à l’autre pourraient déjà avoir troublé les cartes en diffusant des parasites. On a déjà trouvé des génotypes parasitaires différents au sein d’une même population de renards, sans qu’on ait pu à ce jour mesurer leurs différences de virulence, contagiosité ou prévalence selon les polymorphismes.

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