Église Saint-Georges de Haguenau - Définition

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Architecture

L'église vue de l'ouest, derrière la fontaine aux abeilles

À l'extérieur de l'église, des étalons de mesure, permettant de vérifier les mesures utilisées par les commerçants au Moyen Âge, sont visibles sur les contreforts du transept sud. Les " griffes du diable ", situées entre le Chörel - une statue de la Sainte Vierge datant du XIVe siècle - et la chapelle Saint-Jacques, semblent être les traces des glaives de soldats, voulant ainsi se placer sous la protection de saint Georges avant de partir au combat.

À l'intérieur, la nef majestueuse suprend le visiteur d'emblée. La remarquable voûte réticulée actuelle remplace un plafond en bois depuis 1611. Le chœur gothique, modèle d'élégance et de légèreté, est contemporain de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg. Une custode, Sakramentshäuschen, est datée 1526 ; due au sculpteur Friedrich Hammer, qui construit aussi la sacristie sud, il s'agit d'un véritable joyau de pierre ciselée en dentelles qui représente le buisson ardent par ses flammèches torsadées.

Chapelles latérales

Trois chapelles latérales entourent la nef de l'église. La première, dédiée à saint Jacques le Majeur, qui est une chapelle funéraire à l'origine, a servi par la suite de Saint-Sépulcre pendant la semaine sainte, puis de chapelle baptismale. Elle est entièrement élevée grâce à la générosité d'un particulier, l'Unterlandvogt (le prévôt de l'Outre-Forêt) Jacques de Fleckenstein ; il perd son épouse, Véronique d'Andlau, en 1496, et fait construire cette chapelle en sa mémoire.

Mobilier

Les orgues

L'intérieur de l'église est relativement pauvre en mobilier. Les chandeliers du XVIe siècle sont cependant remarquables, de même qu'un crucifix de 1488. La chaire à prêcher figure saint Georges terrassant le dragon. Le maître-autel actuel, taillé dans le grès rose des Vosges, date de la reconstruction de 1963 et est l'œuvre de Louis Rudloff.

Retables

Le retable du Jugement dernier est situé dans le transept sud. Le corps central est installé au XIXe siècle, tandis que les volets, datés 1496-1497, sont l'œuvre de Diebold Martin, contemporain de Matthias Grünewald. Ils représentent à gauche la Nativité, à droite l'adoration des mages et, les volets fermés, l'Annonciation. Dans le transept nord, le retable du Saint-Sacrement, est réalisé au XVe siècle. Il figure au centre la Vierge à l'Enfant dans une mandorle rayonnante, entre saint André à gauche et sainte Barbe à droite. Les volets peints du triptyque ouvert montrent saint Martin ainsi que saint Nicolas et, fermés, sainte Anne portant Jésus et Marie, enfants, avec sainte Catherine.

Vitraux

Des vitraux sont installés en 1845, représentant les empereurs Frédéric Barberousse, Conrad III, Rodolphe de Habsbourg et Albert III  Page d'aide sur l'homonymie . Détruits pendant la Seconde Guerre mondiale, de nouveaux vitraux lumineux, réalisés par Jacques Le Chevalier, sont posés entre 1956 et 1969. Ils figurent au centre la résurrection du Christ, à gauche les quatre grands prophètes et à droite les quatre Évangélistes. Dans le transept nord sont représentés les mystères du rosaire, tandis que des figures de saints sont choisies pour le transept sud : saint Georges et saint Nicolas, patrons des deux paroisses de la ville de Haguenau, ainsi que sainte Odile et saint Arbogast, patrons de l'archidiocèse de Strasbourg. Ceux de la nef évoquent quant à eux les nombreux couvents situés autour de la Forêt Sainte de Haguenau au Moyen Âge.

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