Classique de la science-fiction
Ce roman est considéré comme un grand classique de la science-fiction dans les ouvrages de références suivants :
- Annick Beguin, Les 100 principaux titres de la science-fiction, Cosmos 2000, 1981 ;
- Enquête du Fanzine Carnage mondain auprès de ses lecteurs, 1989 ;
- Lorris Murail, Les Maîtres de la science-fiction, Bordas, coll. « Compacts », 1993 ;
- Stan Barets, Le science-fictionnaire, Denoël, coll. « Présence du futur », 1994 ;
- Bibliothèque idéale du webzine Cafard cosmique.
Citations
Les numéros de page des citations suivantes se réfèrent à l'édition de poche de 1979 citée en bibliographie.
- « Les membres de la première expédition humaine vers Mars furent choisis selon la théorie que le plus grand danger pour l'homme, c'est l'homme lui-même. », chap. 1, p. 7 ;
- « Smith est une créature intelligente, avec une hérédité humaine, mais il est plus Martien qu'humain. », chap. 3, pp. 12-13 ;
- « Il arrive un moment dans la vie de toute homme et de toute femme où il, ou elle, doit décider de risquer sa vie, sa fortune, son honneur dans une entreprise à l'issue incertaine. », chap. 8, p. 85 ;
- « Toutes les femmes ont un instinct maternel, c'est scientifiquement prouvé. », chap. 9, p. 113 ;
- « Il disait à qui voulait l'entendre que, pour écrire, il mettait ses gonades en parallèle avec son thalamus et débranchait son cerveau. », chap. 10, p. 123 ;
- « Dans la vie de tout homme vient un jour où il doit cesser d'être raisonnable, un jour où il doit répondre à l'appel de la liberté et se battre, un jour où il doit frapper les méchants. », chap. 10, p. 136 ;
- « Il possédait plus que sa part de cette pointe d'anarchie que tout Américain a en partage. Le fait de se dresser contre le gouvernement planétaire l'emplissait d'un enthousiasme comme il n'en avait plus connu depuis une génération. », chap. 10, p. 137 ;
- « Tout le comportement des hommes, leurs motivations, leurs peurs et leurs espoirs étaient commandés par le tragique, étrange et splendide mode de reproduction de l'espèce humaine. La même chose valait pour Mars, mais à l'inverse. », chap. 11, p. 139 ;
- « Le gouvernement ! Trois quarts de parasites et un quart d'idiots et d'incapables ! », chap. 11, p. 145 ;
- « Vous me ferez penser, lui dit Jubal, à écrire un article sur l'habitude compulsive de la lecture de journaux. Le thème central sera que la plupart des névroses ont leur origine dans l'habitude malsaine de se vautrer dans les ennuis de cinq milliards d'étrangers. », chap. 11, p. 149 ;
- « Il y avait pourtant un domaine dans lequel l'homme était sans égal : il faisait montre d'une ingénuité illimitée pour inventer des méthodes de plus en plus efficaces pour tuer, emprisonner, tourmenter et se rendre de mille façons insupportable à lui-même. La plaisanterie la plus sinistre de la vie de l'homme, c'était l'homme lui-même. », chap. 14, p. 217 ;
- « Le désir de ne pas se mêler des affaires des autres représente 80% de la sagesse humaine. », chap. 17, p. 268 ;
- « L'anglais est la langue humaine la plus vaste : sa variété, sa subtilité et la complexité irrationnelle de ses expressions lui permettent d'exprimer des choses qu'on ne peut dire en aucune autre langue. », chap. 21, p. 324 ;
- « Gnoquer signifie comprendre si complètement que l'observateur se fond devient l'observé - se fond en lui, se mélange, se marie, perd son identité dans une expérience commune », chap. 21, p. 325 ;
- « Lorsqu'un mot ne figure pas dans le langage d'une culture, c'est que ce à quoi il se rapporte n'existe pas. », chap. 21, p. 340 ;
- « L'argent était une idée, une abstraction comparable aux pensées des Anciens ; l'argent était un grand symbole structural destiné à équilibrer, à guérir et à rapprocher. Mike fut ébloui par la splendeur de l'argent. », chap. 22, p. 360 ;
- « De toutes les stupidités qui ont cours dans le monde, le concept d'« altruisme » est le pire. », chap. 24, p. 391 ;
- « Une église opposée aux relations sexuelles ne dure pas longtemps. », chap. 24, p. 392 ;
- « Du point de vue moral, le Fostérisme est simplement l'éthique freudienne enrobée de sucre pour ceux qui sont incapables d'avaler la psychanalyse telle quelle. », chap. 24, p. 397 ;
- « Tout au long de son histoire, la culture américaine a eu une personnalité divisée. Ses lois étaient puritaines, son comportement secret presque rabelaisien. Ses religions étaient apolliniennes, et ses renouveaux, dionysiaques. Au XXe siècle (ère chrétienne terrestre), le sexe n'était aussi vigoureusement réprimé nulle part ailleurs sur Terre, et nulle part ailleurs on ne s'y intéressait aussi passionnément. », chap. 26, p. 441 ;
- « L'obscénité est un concept sans existence théologique. Aux purs, toutes choses sont pures. », chap. 28, p. 454 ;
- « Le sexe est une bonté utile. Mais seulement s'il est partage et rapprochement. », chap. 29 , p. 457 ;
- « […] L'art consiste à évoquer la pitié et la terreur. Les artistes modernes se livrent à une masturbation pseudo-intellectuelle. L'art créateur est une relation dans laquelle l'artiste éveille les émotions de son public. [...] Les gens n'achètent pas de l'art qui ne les touche pas. », chap. 30, p. 494 ;
- « Un artiste soutenu par un gouvernement est un incapable et une putain. », chap. 30, p. 494 ;
- « L'éthique sexuelle est un problème épineux. Chacun de nous doit se chercher à tâtons une solution qui lui paraisse acceptable, en face d'un prétendu code moral qui est à la fois absurde, impraticable et immoral, mais auquel nous payons tous notre écot sous forme d'acceptation apparente et de culpabilité cachée. », chap. 33, p. 554 ;
- « Mais la bonté seule ne suffit jamais. Pour qu'elle puisse accomplir le bien, il faut une sagesse froide et implacable. La bonté sans sagesse a toujours le mal pour fruit. », chap. 36, p. 627 ;
- « "Tu es Dieu" n'est pas n'est pas un message de joie et d'espérance [...]. C'est un défi, une affirmation hardie et inébranlable de notre responsabilité personnelle. », chap. 36, p. 639 ;