Entrelacement - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Fonctionnement

Les seize premières lignes ne sont pas vues par le téléspectateur car elles servent au signaux de service et aux paliers de suppression de trame. La vidéo « utile » commence en général à la ligne 17 de la trame impaire, la première affichée.

La trame impaire est affichée; elle se termine par une demi-ligne servant à faire revenir le faisceau en haut de l’image, cette demi-ligne se dit aussi retour trame. La trame paire est ensuite affichée, ou plutôt entrelacée avec la trame impaire. La trame impaire puis la trame paire entrelacée (ou décalée en position sur le tube cathodique de l’épaisseur d’une ligne) s’affichent les unes après les autres; c’est la persistance rétinienne qui fait l’effet de voir une image.

Signaux électriques

Signaux de balayage vertical et horizontal sur une trame
Signaux de balayage vertical et horizontal sur quelques lignes
Affichage successif des trames impaires et paires, avec retours de ligne invisibles
Signal vidéo : une ligne se compose d’une impulsion (vers le bas) de synchronisation, puis de l’intensité du spot balayant l’écran

Dans le cas d’un tube cathodique, on a un faisceau d’électrons qui balaie l’écran. La déviation du faisceau se fait par un champ magnétique créé par des bobines. On applique trois signaux électriques :

  • un signal commandant le balayage horizontal, latéral (« en x »), sur les bobines situées au-dessus et en dessous du faisceau ;
  • un signal commandant le balayage vertical (« en y »), sur les bobines situées à gauche et à droite du faisceau ;
  • un signal commandant l’intensité du faisceau d’électrons et la synchronisation, le signal vidéo.

Considérons les systèmes à 625 lignes et 50 Hz. Une trame de 20 millisecondes (0,02 secondes, 1/50e de seconde) correspond au balayage vertical et au retour du spot. On applique donc un signal triangulaire : le signal augmente durant 18,4 ms (balayage vers le bas, 92 % de la période), puis retourne à 0 en 1,6 ms (retour en haut, 8 % de la période). Une trame correspond à 312,5 lignes balayées (une trame commence ou se termine par une demie ligne) ; on a 287,5 lignes réellement affichées, le retour du spot équivaut à 25 lignes.

Durant ces 20 ms, le spot fait donc 312 allers-retour. Pour ce balayage horizontal, on applique donc un signal triangulaire de période 64 microsecondes (0,064 ms, 1/50/312 seconde) : le signal croît durant 57 µs (89 % de la période), puis revient à 0 en 7 µs (11 % de la période).

Le signal vidéo comprend donc :

  • des impulsions de synchronisation pour marquer le début de l’image ;
  • le signal vidéo de la première ligne, durant 57 µs, entre 0,3 et 1 volts (0,3 V pour un point noir, 1 V pour un point d’intensité maximale) ;
  • une impulsion à 0 V durant 7 µs, qui assure que le spot est bien noir durant le retour et permet la synchronisation.

Comme le balayage vertical est continu, on voit qu’une ligne est en diagonale (le spot continue à descendre tandis qu’il progresse vers la droite), avec une légère pente. Le spot progresse en zig-zag.

Usage

Typiquement, une image est décomposée en deux trames consécutives, une trame paire et une trame impaire. Une trame est une image de demi résolution verticale composée de 287,5 lignes. Une trame contient une ligne sur deux de l’image.

Il n’y a pas de lien direct entre l’entrelacement et les normes PAL, SECAM, NTSC. En effet, ces dernières concernent le codage de la couleur.

Page générée en 0.096 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise