La plus basse limite de viabilité d'un fœtus est approximativement de cinq mois de gestation,et d'habitude plus tard encore. Selon Le développement humain :
La viabilité est par définition l'habilitée de survie du fœtus dans un environnement extra-utérin. C'est ainsi qu'il n'existe aucune limite de développement, d'âge, ou de poids par lequel un fœtus est considéré automatiquement comme viable ou bien dont la survie est réellement assurée. Néanmoins l'expérience a démontré qu'il est rare de survivre pour un bébé dont le poids est inférieur à 500 grammes ou dont l'âge est de moins de 22 semaines. Même les fœtus nés entre 26 et 28 semaines ont des difficultés pour survivre, principalement car leurs systèmes respiratoires et leurs systèmes nerveux central ne sont pas complètement différenciés. Cependant si des soins experts post-natal sont administrés aux fœtus, quelques-uns pesant moins de 500 grammes peuvent survivre ; ils sont mentionnés comme ayant un poids de naissance extrêmement bas ou comme des enfants en bas âge immatures. La prématurité est une des causes les plus communes de malformation et de mort périnatale.
Durant les dernières décennies, le soin néonatal s'est nettement amélioré grâce à l'avancée médicale, c'est pour cela qu'à présent la limite de viabilité est de plus en plus tôt. Depuis 2006, les deux enfants les plus jeunes ayant survécu à une naissance prématurés sont James Elgin Gill (né le 20 mai 1987 à Ottawa, au Canada, à 21 semaines et 5 jours de gestation), et Amillia Taylor (né le 24 octobre 2006 à Miami, en Floride, à 21 semaines et 6 jours de gestation). Les deux enfants sont nés juste 20 semaines après la fertilisation (ou quelques jours suivant le milieu d'une grossesse moyenne à temps plein ?). Malgré leurs naissances prématurées, les deux enfants sont en bonne santé.
Durant l'examen gynécologique de la femme enceinte, il est nécessaire d'effectuer l'auscultation des bruits du cœur fœtal :
Le rythme de base se situe entre 110 et 160 battements par minute (bpm).
La barrière placentaire ne protège pas le fœtus et l'embryon de tous les pathogènes ou contaminants de l'environnement qui sont présents dans le corps de la mère, et que l'on retrouve notamment dans le sang du cordon ombilical. En 2007, une nouvelle étude commandée par une ONG nord américaine (EWG) a recherché 413 substances chimiques toxiques ou indésirables dans le sang de cordons ombilicaux. 287 ont été trouvées (200 par bébé en moyenne, dont 187 réputées cancérigènes pour l’homme et/ou l’animal, 217 neurotoxiques ; 208 étant susceptibles, à partir de certaines doses, d'induire des malformations à la naissance d'après les expériences faites sur l'animal. On y trouve notamment des insecticides organochlorés (pour certains interdits depuis plus de 30 ans), des PCB, des PBDE (retardateurs de flamme), des dioxines, des PFC, des hydrocarbures, du plomb, du mercure, etc., à des doses qui ne sont pas susceptibles de mettre en danger la vie de l'enfant.