Fédération syndicale unitaire - Définition

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Nouveaux groupes internes

Ces tendances fédérales viennent toutes de l'ex-FEN où elles existaient déjà. On note par ailleurs des groupes émergents. Certains ne se présentent pas aux élections internes :

  • En 2004, dans le cadre du débat d'orientation proposé par le congrès de Perpignan, des militants se sont constitués en réseau intitulé « Réunification syndicale ». Ils œuvrent à la réunification autour de la CGT et estiment terminée la période de la fédération autonome. Ce groupe est notamment basé sur la section départementale de la Manche de la FSU.
  • Se disant en dehors des tendances nationales, un Collectif Unitaire pour un Front Syndical de Classe s'est formé en 2006 « à l'initiative de divers groupes opposés au syndicalisme rassemblé de la direction nationale de la FSU ».
  • Le Comité pour un courant intersyndical lutte de classe et anti-bureaucratique, proche du Groupe CRI.

Il y a aussi deux tendances nationales mais non fédérales :

  • Il existe depuis 2001 un courant indépendant propre au seul SNUipp, Ensemble qui mène parfois des campagnes fédérales (signes religieux à l'école, contre l'entrée des syndicats de l'enseignement privé dans la FSU...) et lance des appels à candidatures avant les congrès fédéraux.
  • Le courant Pour un Syndicalisme de Lutte - PSL - est apparu au sein du SNASUB à la veille de son congrès de 2006. Il souhaite rassembler les syndiqués « attachés à la lutte de classe ainsi qu'à une pratique rigoureuse de la démocratie ouvrière ». À l'occasion du congrès de 2009, il s'est associé à la tendance « École émancipée » dans le cadre de la liste « Résister et construire tous ensemble ».

En novembre 2006, ces deux minorités non fédérales (Ensemble/SNUipp et PSL/SNASUB) ont décidé de s'associer et ont lancé un blog commun.

Tendances nationales

Les tendances nationales de la FSU sont actuellement au nombre de cinq :

  • Unité et Action (U&A) : tendance dominante de la FSU. Elle dirige la fédération et les principaux syndicats (SNES depuis sa conquête en 1967 par André Drubay et Etienne Camy-Peyret), SNUIPP, SNESup, SNASUB...). Lors du 4e congrès elle a recueilli 71,5 % des voix des militants exprimés. Elle est souvent présentée comme proche du PCF, mais si les militants communistes s'y retrouvent, elle n'est plus l'émanation du parti comme dans les années cinquante.
  • École Émancipée (EE) : tendance historique du syndicalisme universitaire (elle est l'héritière de la fédération des membres de l'enseignement laïque, d'inspiration anarcho-syndicaliste, de 1905). Elle compte notamment des militants proches de la LCR. Elle co-dirige la fédération. En 2003 elle a recueilli 17,8 % des voix des militants exprimés, puis 15,4 % en 2006 pour le 5e congrès.
  • Émancipation - tendance intersyndicale : tendance anarcho-syndicaliste et syndicaliste-révolutionnaire issue d'une scission de la tendance EE par opposition à l'emprise des militants LCR sur la tendance et à la participation aux exécutifs annoncée par ces derniers lors du congrès de La Rochelle en 2001. Elle édite une revue mensuelle et est inter-syndicale: une partie de ses militants sont à SUD Éducation, à la CNT ou à la CGT. Elle a recueilli 3 % des voix des militants exprimés lors du 4e congrès puis 4,5 % lors du 5e congrès.
  • Pour la reconquête d'un syndicalisme indépendant (PRSI) : tendance proche du PT. Lors du 5e congrès elle a recueilli 4,4 % des voix des militants exprimés. Participe avec les majoritaires à la direction du SNASUB.
  • Front unique (FU) : tendance trotskysante fondée par le groupe de Stéphane Just, ne s'associe pas à la direction de la FSU et défend la non-collaboration avec les gouvernements. Lors du 5e congrès elle a recueilli 2,1 % des voix des militants exprimés dont 12,8 % dans le Puy-de-Dôme.
  • Autrement : co-fondatrice de la FSU, cette tendance avait été lancée par Michel Charpentier dans les dernières années de la FEN contre le projet de syndicat des enseignants. Elle représentait 5,6 % des voix en 2000 (même 13,5 % si les voix du SNETAA n'avaient pas été invalidées). Cette tendance a disparu avec le départ du SNETAA en 2001.

Outre le fait que la FSU comporte de nombreux militants sans tendances, certains nouveaux syndicats n'étant d'ailleurs pas organisés en tendances comme l'étaient ceux issus de l'ex-FEN, on note l'apparition de nouveaux groupes.

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