Les feuilles sont inscrites à la pharmacopée française. Les Anciens (Théophraste , Dioscoride et Pline mais aussi Matthiole) le recommandaient contre les morsures de vipères. Sainte Hildegarde donne une recette contre la goutte. En médecine populaire, elles sont réputées diurétiques et laxatives (en tisane), et antirhumatismales. Elles servent à préparer une boisson fermentée rafraîchissante, la frênette. L'écorce aurait une action tonique et fébrifuge. En Écosse, on donnait aux nouveau-nés une cuillère à café de frêne. Ses bourgeons "feuille" sont utilisés en gemmothérapie. La famille fraxinus sécrète une manne ros calabrina pectorale, adoucissante, purgative qu'on prenait en tisane, en sirop, en pastilles, et qu'on recueillait en incisant l'arbre, de juin à juillet.
Son bois est recherché pour certains usages en raison de sa résistance à la flexion et aux chocs : manches d'outils, outils en bois (râteaux), cannes et bâtons (de hockey notamment), charronnage, carrosserie... les meilleurs exemplaires fournissent un bois de déroulage utilisé en placage. À défaut, c'est un excellent bois de chauffage.
Le feuillage peut servir à la nourriture des animaux de ferme. Les caprins, les ovins, les équidés et les bovins en sont très friants (feuillage très apétant). C'est aussi le cas des Cervidés qui occasionnent aux jeunes plants forestiers de fréquent abroutissements.
Arbre d'alignement. Le frêne est aussi un arbre d'ornement, avec de nombreuses variétés, à feuillage panaché, à rameaux jaunes, à port pleureur ou fastigié, naine...
Le frêne est très utilisé comme essence de reboisement à utiliser dans les meilleurs sols, riches, profonds et frais, les fonds de vallon notamment; il prospère bien en peuplement mélangé, en compagnie du merisier, de l'érable sycomore ou de l'érable plane.
En France, de nombreuses communes portent un nom qui se réfère au frêne :
Le genre Fraxinus comporte une soixantaine d'espèces, dont :