GALLEX - Définition

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Résultats obtenus

L'unité habituellement utilisée pour ce genre d'expérience est appelé SNU, pour solar neutrino unit. Les modèles solaires et la sensibilité de l'expérience, prévoyaient 129+8−6 SNU. Pour s'assurer qu'il n'y avait aucun biais dans la détection des neutrinos solaires dans l'expérience Gallex, le détecteur a été exposé par deux fois aux neutrinos émis par une source artificielle de chrome-51 radioactif : aucun déficit n'a alors été observé. En revanche les résultats définitifs de GALLEX pour le comptage des neutrinos solaires ont indiqué une valeur significativement plus basse que la prédiction, de 77,5±8 SNU. Un résultat plus bas que prévu avait déjà été trouvé par à peu près toutes les expériences de détection des neutrinos solaires, phénomène appelé problème des neutrinos solaires, et mis en évidence dès 1968. L'écart entre théorie et expérience pouvait essentiellement avoir deux causes (une mauvaise calibration de l'expérience n'étant pas envisageable après les tests avec le chrome-51 ): soit une erreur dans les modèles de la structure interne du Soleil, soit des propriétés nouvelles des neutrinos. La mise en évidence explicite du phénomène d'oscillation de neutrino peu après par Superkamiokande et recompensée du prix Nobel de physique 2002 a scellé définitivement la question : le taux de réaction plus faible que prévu est dû à un flux plus faible de neutrinos électroniques, qui provient en réalité du fait que ceux-ci ont une probabilité importante de se transformer (d'« osciller » selon la terminologie employée en physique des particules) en d'autres types de neutrinos (neutrino muonique ou neutrino tauonique).

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