Moins connu que sa théorie du droit, Kelsen a aussi réfléchi sur l'organisation politique, en particulier sur la démocratie (cf H. Kelsen, La démocratie, sa valeur- sa nature). Il essaie de définir cette notion qui est loin de l'être en réalité. Pour cela, il revient sur le contrat social pour essayer de le dépasser et d'accéder à un régime qui serait le moins mauvais pour l'homme, un équilibre entre la liberté (valeur première) et l'égalité.
Il a collaboré à la rédaction de la constitution autrichienne de 1920.
Le rayonnement international de la pensée de Hans Kelsen a fait de celui-ci une figure marquante de la théorie générale du droit au XXe siècle.
Kelsen est souvent considéré comme le principal représentant du positivisme juridique, notamment par les tenants de théories rivales comme le jusnaturalisme. Bien qu'il revendique lui-même cette affiliation, quelques théoriciens notables la contestent. Ainsi Alf Ross décrit Kelsen comme un « quasi-positiviste ».
Sa pensée est fortement influencée par Kant et Hume.