Lorsqu'un visiteur demande une page à son navigateur Web, celui-ci interroge des serveurs DNS pour connaître l'adresse IP du serveur hébergeant ce site. Dès qu'il obtient la réponse, le navigateur va interroger ce serveur et lui demander cette page. Le serveur web va alors chercher la page sur son ou ses disques durs (s'il s'agit d'une page statique), ou la fabriquer à l'aide d'un script (s'il s'agit d'une page dynamique), puis l'envoyer au navigateur, qui l'affiche sur l'écran du visiteur.
Il peut être important de localiser l'endroit où l'hébergeur a ses serveurs. La plupart des moteurs de recherches se basent aussi sur la localisation des serveurs afin d'effectuer le référencement d'un site Web.
En 2004, en France, le député Jean Dionis a présenté une loi qui impose aux hébergeurs de se doter de moyens capable de bloquer les sites comportant des contenus à caractère raciste ou pédo-pornographique. Ce mouvement législatif avait déjà été entamé par l'affaire Altern.org . Si les hébergeurs ne sont plus en mesure de filtrer les informations qu'ils hébergent, ils ont néanmoins une obligation de prompte intervention concernant tous signalement de contenu illicite et autre.
Concernant les données de santé à caractère personnel, celle-ci sont régies par les dispositions :
En 2009, selon une étude menée par MARKESS International auprès de 150 entreprises, les domaines applicatifs les plus concernés par l’hébergement externe sont les sites web et les portails, suivis des applications de gestion de la relation client, de ressources humaines, et les extranets. Dans une moindre proportion, car plus souvent gérées en direct par les directions informatiques, se trouvent les applications de messagerie, de sécurité, de stockage et sauvegarde. Viennent ensuite par ordre décroissant de citations mais très dépendants des secteurs d’activité concernés :
Depuis 2007, et la décision de mettre en oeuvre un dossier médical personnel, on trouve une nouvelle catégorie d'hébergement d'applications : l'hébergement d'applicatifs contenant des données de santé à caractère personnel. Cette activité est conditionnée par un agrément des hébergeurs, délivré par une commission étudiant les candidatures depuis 2009. Cette nouvelle activité met en évidence deux faits :