Historique du Collège Stanislas de Paris - Définition

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Direction laïque depuis 1994

  • Mgr Lustiger nomme le professeur Jacques Vauthier, docteur ès sciences, agrégé de mathématiques, directeur d'UER à l'Université Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI). Lui succède l'abbé Guy Lafon, puis en 1998 le philosophe Henri Hude jusqu'en 2002.
    Atteignant le nombre de 3000 élèves, les réalisations des années 1931-1940 et 1965-1970 ont nécessité une mise en conformité avec les nouvelles normes ainsi qu'un effort impérieux de modernisation. La rénovation a porté sur l'entretien général du bâti, la réfection des salles de classes, des chambres d'internat, de la restauration scolaire et des structures sportives. Cet effort commencé en 2002 se poursuit de nos jours. Un programme de reconstruction de certains bâtiments à partir de 2008 a été entamé.

Commémoration du 200e anniversaire

  • Le collège Stanislas a fêté ses deux cents ans d'existence au cours de l'année scolaire 2004-2005. Une fête, des activités et un spectacle en son et lumière ont été proposés aux élèves et à leurs parents pour commémorer la longue histoire de l'institution, entre passé, présent et avenir. Attaché à son histoire, à ses fondateurs et à l'esprit qui les a fait entreprendre cette fondation éducative, le Collège veut rester fidèle à sa spécificité. En 1904 et 1954, des commémorations avaient également eu lieu.

Polémiques diverses

  • Concours général.— En 1890, un nombre important de prix de Concours général, 70 nominations, revient à des élèves formés au Collège Stanislas. Il était alors réservé aux élèves des établissements publics parisiens et des collèges privés appartenant à l'Université de France. La presse écrite parisienne favorable aux règlements anti-congrégationnistes s'empare une nouvelle fois de ce fait, mais avec plus de vigueur de l'année précédente. Une polémique s'ensuit qui aboutit à un décret de 1902 interdisant la participation des collèges privés : en fait le Collège Stanislas et le Collège Sainte-Barbe. Devant le peu d'entrain des élèves des grands établissements publics à participer au concours de 1903, le concours général est supprimé en 1904 et rétabli seulement en 1922.
  • CPGE.— En 1981, le ministre de l'Éducation nationale Alain Savary, pourtant lui-même ancien élève, s'étonne que les élèves des classes préparatoires de Stanislas aient pour professeurs ceux du Lycée Saint-Louis. Jugeant le principe illégal en raison des caractères privé et public des deux établissements, les classes préparatoires sont fermées en 1983. En 1984, une réouverture « hors-contrat » est permise grâce à quelques professeurs agrégés. L'action judiciaire contre le gouvernement aboutit en 1986 à un rétablissement définitif et à la signature d'un contrat d'association.
  • Communauté Saint-Jean.— En 1994, l'aumônerie du collège est confiée par le cardinal Lustiger à la Communauté Saint Jean, institut ou les petits gris. D'après le Canard enchaîné, les religieux auraient eu une influence excessive dans l'établissement, tant sur la sélection des élèves que du contenu des enseignements. C'est oublier que ce Collège propose depuis sa fondation un enseignement de qualité, dans une démarche d'excellence, qui n'est pas l'élitisme des grandes écoles, pour lesquelles il se veut toutefois un enseignement préparatoire dans une démarche chrétienne et humaniste. En 2000, Le cardinal Lustiger a confié ensuite la charge de l'aumônerie à des prêtres diocésains.».. La communauté par la voix de son Prieur général puis Monseigneur Madec et Monseigneur Poulain, chargés de veiller sur la croissance des communautés des frères et des soeurs de Saint-Jean, ont répondu aux critiques qui lui sont faite par un communiqué où « ils se portent garants de ce que vivent ces communautés et récusent à leur propos toute qualification de secte et de dérives sectaires ». Ils rappellent que « ces communautés sont au service de plus de 20 diocèses en France, dans certains cas depuis plus de 20 ans ».
  • Affaire Amoros.— En 1998, Jean-Yves Amoros, « animateur pour le collège » et salarié de l’association Loisirs-Culture-Stanislas depuis 31 ans, est condamné à 7 ans de réclusion criminelle pour tentative de viol sur un élève mineur (14 ans au moment des faits) de l'établissement; d’autres faits similaires, antérieurs et postérieurs à celui-ci sont également révélés au cours de l'audience. Lors du procès, l'avocat général a dénoncé le « laxisme de l'encadrement  » et « la loi du silence  » alors que le « penchant pédophile » de l’éducateur était connu dans l’établissement..
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