Historique du Collège Stanislas de Paris - Définition

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Les Reconstructions (1962-1994)

  • 1962-1970. Direction de père Ninféi.— Après les trois décennies de la période Mèjecaze, les défis des temps modernes s'imposèrent à Stanislas comme à l'ensemble de la société. En 1965, à l'initiative du Conseil d'administration et grâce aux qualités de bâtisseur du nouveau directeur, le père Roger Ninféi, marianiste, une partie importante des anciens bâtiments fut démolie, pour faire place à une nouvelle construction. Au printemps 1966, les travaux commencèrent et l'élément principal, un bâtiment de 7 étages en béton sur piliers dû à l'architecte Jacques Barge, comprenant près de 60 salles de classes et 3 gymnases. Il a été inauguré le 18 novembre 1967. De même, quelques annexes furent ajoutées, comme le bâtiment Guynemer servant de foyer pour les étudiants, ainsi qu'un self moderne et un parc en lieu et place des anciennes cours et de bâtiments devenus vétustes.
  • 1970-1982. Direction de l'abbé Ancel.— En 1970, l'abbé Ancel succède au père Ninféi, à charge de continuer la tranche suivante des travaux de rénovation du vieux Stanislas. La chapelle de 1859 est démolie pour laisser place à un parking souterrain, à un jardin arboré, à deux gymnases et au bâtiment « Méjecaze », construction également due à Jacques Barge et à sa fille Monique. Les travaux ont été terminés en 1978. Dans le même temps, deux bassins de piscine ont été ajoutés par l'Association sportive, complétant le complexe sportif du Collège Stanislas.
  • 1982-1994. Direction de l'abbé Rechain.— En 1982, Mgr Marty nomme l'abbé Claude Rechain comme directeur. Jusqu'en 1992, Stanislas était un collège uniquement de garçons (depuis 1969 la maternelle et les classes préparatoires étaient cependant ouvertes aux jeunes filles). Stanislas acquiert alors les bâtiments de l'Institution Notre-Dame-des-Champs (collège de filles) et la mixité fut alors progressivement introduite au collège et au lycée. Aujourd'hui encore subsiste au collège le choix entre des classes de garçons, mixtes ou de filles.
    En 1994, face à la pénurie des vocations sacerdotales, le cardinal laisse la direction pour la première fois à un laïque.

Les fondations nouvelles (1931-1962)

  • 1932-1962. Direction de Mgr Méjecaze.— Dès 1936, à l'initiative de l'abbé François Méjecaze, directeur, la maison mère parisienne se dota de trois annexes : une à Paris, avec la reprise de l'école Saint-Léon ; une en 1938 à Montréal au Québec avec la fondation d'un nouveau collège Stanislas ; et une en 1940 à (Nice avec la reprise du Lycée Masséna. Stanislas de Paris les développa en leur accordant une grande autonomie avant de s'en séparer dans le courant des années 1960. Le Collège de Nice, à l'initiative de Mgr Mèjecaze, avait même mis en place un aérium dans un chalet à Annot (Alpes-maritimes) entre 1954 et 1963, Collège de « plein air » appelé parfois « Stanislas des Monts ».
    Quant au Collège Stanislas de Cannes, existant déjà depuis 1866, a eu une trajectoire différente. Les deux maisons de Paris et de Cannes ayant été sous gouvernement marianiste jusqu'aux lois anti-congragationistes de 1903.

Visites de personnalités

  • 1833-1834 : conférences de l'abbé Henri Lacordaire
  • 1833 : visite de Victor Hugo (venu écouter les conférences)
  • 1883 : visite de saint Jean Bosco
  • 1899 : réception du général Henri Gouraud à son retour de Fachoda
  • 1967 : conférences de Louis Leprince-Ringuet et de Valéry Giscard d'Estaing
  • 1969 : visite de Joséphine Baker
  • 1990 : visite de l'abbé Pierre
  • 2008 : conférence de Madame Íngrid Betancourt
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