Lorsqu’elles sont inquiétées, certaines holothuries peuvent émettre de longs filaments très gluants et même rejeter une partie de leurs organes internes ; projetés par l’orifice cloacal, cette masse emmêlée et collante recouvre et immobilise l’ennemi — poisson ou crabe ; l’holothurie continue ses mouvements respiratoires, drainant l’eau de mer directement dans la cavité générale du corps, jusqu’à ce que de nouveaux organes soient régénérés.
Les Polynésiens se servent de ces filaments, en les enroulant sur leurs pieds, pour marcher sur les récifs de coraux.
En beaucoup d’endroits d'Indonésie (Makassar) et du Pacifique, on récolte les concombres de mer pour prélever leurs organes. On les mange crus ou les utilise pour faire du potage. Divers espèces d’holothuries, connues sous le nom de trepang en malais, vidées, bouillies, séchées, fumées sont consommées en Chine et y sont très appréciées. Certaines compagnies pharmaceutiques produisent des produits dérivés à partir du trepang. Ces produits se présentent sous la forme d'huiles, de crèmes et cosmétiques. Certains d'entre eux sont destinés à être ingérés. L'efficacité des extraits de concombre de mer a été l'objet d'études.
Selon ITIS:
![]() Pseudocolochirus axiologus. Les espèces du genre Pseudocolochirus, courts, colorés et souvent fixés aux fonds rocheux, sont couramment appelés pomme de mer. | |||
![]() Synaptula lamperti. |