Actuellement on peut considérer que le succès d'un jardin botanique dépend du public qu'il reçoit. Le public doit être aussi large que possible, le jardin doit permettre l'accès à toute une diversité de visiteurs :
Rappelons qu'un jardin botanique cultive des plantes sauvages et/ou des plantes cultivées horticoles ou non.
Les jardiniers sont généralement issus de formation horticole et forment la cheville ouvrière du jardin. Aujourd'hui en France, il existe une qualification de 'Jardinier botaniste' qui apporte la sensibilité liée à la 'plante sauvage' et une formation à la botanique indispensable aux professionnels désireux de travailler dans les jardins botaniques. Idéal pour le développement des collections dans les jardins botaniques, le métier de Jardinier botaniste est nécessaire pour perpétuer une excellence dans la qualité de travail.
Il doit être un amoureux fou des plantes, il doit rechercher la maîtrise parfaite de son métier, il doit toujours parfaire ses connaissances, il est méticuleux et a un esprit curieux.
Il assure également les animations prévues par le directeur, il renseigne les visiteurs, donne des conseils, fait des recherches bibliographiques pour parfaire ses connaissances.
Le centre de formation préparant ce certificat se trouve à Besançon. La formation unique en France se déroule sur une année soit en apprentissage, soit en formation pour adultes.
La tenue d'un jardin botanique doit être impeccable, les plantes y sont cultivées et présentées par thème et doivent être entretenues avec un soin particulier. Le visiteur doit pouvoir s'y retrouver même si les jardiniers sont absents.
Généralement, et pour beaucoup de jardins botaniques, les plantes sont présentées au public sous formes de plates-bandes cultivées, les plantes étant plus ou moins alignées. Depuis quelques années nous voyons apparaître un nouveau type de jardin où les notions d'écologie sont bien présentes. Les plantes y sont présentées par milieu, et chacune d'entre elles vit parmi les autres comme dans la nature.
Chaque plante doit être connue par le jardinier chargé du secteur où elle se trouve. Chacune est étiquetée, et doit être suivie.
Lorsqu'une plante entre dans un Jardin botanique elle doit être clairement identifiée; c'est une priorité !
Une fois identifiée, la plante est plantée dans la partie du jardin qui lui correspond le mieux, elle est étiquetée et enregistrée dans le cahier d'introduction. À partir de ce moment le suivi de celle-ci peut commencer jusqu'à sa mort; le jardinier y consigne soigneusement les différentes étapes en lui souhaitant longue vie.
Le directeur du jardin et les jardiniers responsables des collections s'attachent à réaliser un étiquetage irréprochable. Une plante pour laquelle on ne peut rien dire n'a aucune valeur pour un jardin botanique. En effet, on doit pouvoir, pour chacune d'entre elles, identifier son nom latin (Genre et espèce), son nom usuel, la famille à laquelle elle appartient, son origine géographique, et un numéro d'introduction.
CONSEIL : Vous, qui un jour visiterez un jardin botanique, vous aurez la gentillesse de laisser chaque étiquette à sa place. Les erreurs ont très souvent pour origine la malveillance de visiteurs ! La qualité scientifique du jardin en dépend.