Javier Negrete (1964, Madrid) est un écrivain espagnol.
Jusqu'en 2007 il était professeur de grec à l'Instituto de Educación Secundaria Gabriel y Galán de Plasencia (Cáceres). Mais sa facette la plus connue est celle d'écrivain. Il a écrit des romans appartenant à différents genres littéraires, de la science-fiction à la fantasy, en passant par le roman érotique.
Il commence sa carrière littéraire avec un court récit intitulé La luna quieta, qui paraît comme finaliste de la première anthologie du prix UPC de science-fiction en 1991. Il avait aussi présenté un autre récit intitulé En el vientre de la ballena.
Sa deuxième œuvre publiée est Estado crepuscular, en 1992, lauréate du prix Ignotus en 1994 et du prix du meilleur récit de l'année par la maison d'édition Gilgamesh la même année.
Il continue avec la publication de Lux Aeterna, qui reçoit une mention spéciale à l'édition du prix UPC de 1995, et Nox Perpetua, publié en 1996, plus tourné vers l'aventure que ses récits antérieurs, dans la littérature d'aventures classique.
En 1997 il publie Memoria de dragón, roman qui évolue dans le domaine de la littérature fantastique de jeunesse. La même année paraît son premier roman d'envergure, La Mirada de las furias, dans la collection Nova. Il s'agit d'une œuvre de science-fiction qui reçut le prix Ignotus.
En 2000, il présente au prix UPC un autre de ses récits intitulé Buscador de sombras, qui se révèle gagnant.
En 2003 paraît Héroes de Kalanum, dans la maison d'édition Barco de Vapor, considéré par certains comme un roman pour la jeunesse, et par d'autres comme roman pour adultes.
La même année 2003 il présente au prix UPC son court roman El mito de Er, qui obtient le prix Ignotus. Il eut aussi un grand succès avec son roman La amada de los dioses, qui fut finaliste au prix La sonrisa vertical remis aux meilleures œuvres érotiques.
Mais en 2003, il réalise un changement radical et fait montre de ses dons pour l'heroic fantasy. Il publie La espada de fuego, une histoire de fantasy qui tourne autour de Zemal, la légendaire épée de feu forgée par les dieux. Son actuel possesseur mort, la course commence pour s'emparer d'elle. Les plus grands maîtres épéistes, les tahedoràns, doivent s'affronter entre eux pour le prix final. Derguín Gorión, un jeune tahedorán, accompagné de ses puissants amis, entre en lutte pour l'épée. Face à lui, le plus redoutable des ennemis, Togul Barok, l'élu des dieux, l'homme aux pupilles doubles.
L'Epée de feu fut un grand succès commercial et critique, même en France, où il eut beaucoup de succès. C'est en fait le premier roman écrit par Javier Negrete, alors qu'il avait 17 ans et qu'il envisageait de le publier sous le titre de La jauka de la buena suerte. Sans réponse des éditeurs, découragé, il l'avait caché dans un carton jusqu'à ce qu'il décide de le reprendre pour le réécrire complètement.
Après L'Epée de feu, il publia un autre roman ancré dans le même monde de fantasy, Tramórea. El espíritu del mago partage la plupart de ses personnages principaux avec L'Épée de feu, mais l'histoire est selon la critique et le public beaucoup plus riche et élaborée.
En 2006, Javier Negrete revient à la charge avec une œuvre que obtint le premier prix aux prix Minotauro de fantasy. Señores del Olimpo reprend l'un des thèmes où Negrete s'est montré le meilleur, la mythologie grecque. Ce roman est l'histoire de l'affrontement entre Zeus et Typhon, un démon ailé. Le roman décrit l'Olympe des dieux grecs, et un monde où les dieux interviennent quotidiennement dans l'avenir des hommes.
En mai 2007, il publie Alejandro Magno y las águilas de Roma, une uchronie dans laquelle Alexandre le Grand se lance à la conquête de l'Occident, contre les légions romaines. Cette œuvre marque une certaine transition vers le roman historique, genre auquel il a consacré son roman suivant, Salamina (mars 2008), dans lequel il narre les événements de la fameuse bataille de Salamine.