Liste des espèces d'oiseaux disparues - Définition

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Piciformes

  • Campephilus imperialis — Pic impérial. Ce pic de 50 cm va très probablement disparaître prochainement (ouest du Mexique).
  • Campephilus principalis — Pic à bec ivoire. La dernière observation confirmée date de 1987 à Cuba. L'observation d'un couple en Louisiane en 1999 a été infirmée. La cause de la disparition de cette espèce est sans doute la perte de son habitat.

Pélécaniformes

Procellariiformes

  • Bulweria bifaxPétrel bifax (Île Sainte-Hélène, éteint vers 1550)
  • Oceanites maorianusOcéanite de Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande 1850) (aperçu non confirmé en 2003 : [1]). Une observation relativement bien confirmée fut rapportée le 18 janvier 2004 par des membres de la NZ Ornithological Society qui repérèrent 11 oiseaux dans le golfe d'Hauraki près d'Auckland. On est en attente d'analyses ADN.
  • Oceanodroma macrodacylaOcéanite de Guadeloupe
  • Pterodroma rupinarumPétrel de Sainte Hélène (Île Sainte-Hélène 1550)

Podicipédiformes

  • Podiceps andinus — Grèbe des Andes. Vu pour la dernière fois en Colombie en 1977.
  • Podilymbus gigas — Grèbe de l'Atitlan. Vu pour la dernière fois au Guatemala en 1986, déclarée éteinte depuis 1994.
  • Tachybaptus rufolavatusGrèbe roussâtre. Vu pour la dernière fois au lac Alaotra en 1985, déclarée éteinte en mai 2010.

Strigiformes

  • Athene cretensis
  • Athene murivora — Chevêche de Rodrigues (île Rodrigues, 1730)
  • Bubo insularis - Corse et Sardaigne
  • Mascarenotus gruchetiHibou de Gruchet (La Réunion, XVIIe siècle)
  • Mascarenotus sauzieri — Petit-duc de Commerson (île Maurice, 1837 ou 1859 suivant les sources)
  • Sceloglaux albifacies — Ninoxe rieuse (Nouvelle-Zélande, années 1960)
  • Tyto pollens - Andros
  • Tyto riveroi - Cuba

Psittaciformes

  • Anodorhynchus glaucusAra glauque. Officiellement espèce menacée, à cause de rumeurs d'observations de spécimens sauvages, mais probablement éteint (Amérique du Sud, première moitié du XXe siècle)
  • Ara tricolor — Ara d'Hispaniola (Hispaniola, 1885)
  • Conuropsis carolinensisConure de Caroline. Seul perroquet de l'est des États-Unis, il fut chassé jusqu'à l'extinction pour ses plumes et pour protéger les cultures. Le dernier spécimen est mort au zoo de Cincinnati en 1918.
  • Cyanoramphus ulietanus — Perruche de Raiatea (Polynésie française, 1773)
  • Cyanoramphus zealandicus — Perruche de Tahiti (Tahiti, 1844)
  • Lophopsittacus mauritianus — Mascarin de Maurice (île Maurice, vers 1675)
  • Lophopsittacus bensoniPerroquet de Benson (île Maurice, vers 1760)
  • Mascarinus mascarinus — Mascarin de La Réunion (La Réunion, années 1770)
  • Necropsittacus rodericanus — Perroquet de Rodrigues (île Rodrigues, 1763)
  • Nestor productus — Nestor de Norfolk (île de Norfolk, 1851)
  • Psephotus pulcherrimus — Perruche de paradis (Australie, 1927)
  • Psittacula exsul — Perruche de Newton (île Rodrigues, 1875)
  • Psittacula wardi — Perruche des Seychelles (Seychelles, 1883)

Trochiliformes

  • Amazilia cyanotincta
  • Chlorostilbon bracei — Émeraude de Brace (Bahamas, 1900)
  • Chlorostilbon elegans — Émeraude de Gould (Jamaïque et Bahamas, 1900)
  • Discoura letitiae
  • Eriocnemis godini
  • Saucerottia alfaroana

Struthioniformes

  • Aepyornis maximus — Aepyornis
  • Dinornithiformes — Moa.
    • Anomalopteryx didiformis
    • Dinornis giganteus
    • Dinornis novaezealandiae
    • Dinornis struthoides
    • Emeus crassus
    • Euryapteryx curtus
    • Euryapteryx geranoides
    • Megalapteryx didinus
    • Pachyornis australis
    • Pachyornis elephantopus
    • Pachyornis mappini

Ces grands oiseaux de Nouvelle-Zélande incapables de voler avaient sans doute déjà disparu quand les Européens y débarquèrent en 1642. L'extinction du moa et de son prédateur principal, l'Harpagonis serait due à l'arrivée des premiers Māori vers -1000. Les débarquements les plus anciens, c'est-à-dire entre 1830 et 1840 mentionnent des oiseaux qui auraient pu être les derniers des moas, mais ces observations n'ont jamais pu être confirmées. La Nouvelle-Zélande ne comptait quasiment aucun mammifères sur ses terres. Toute la chaîne alimentaire reposait sur les oiseaux, le moa étant le maillon le plus bas tandis que l'Harpagonis était au sommet de la chaîne. Il existait 10 espèces, dont le Dinornis robustus, l'Euryapteryx gravis et le Megalapteryx didinus.

On a longtemps soupçonné les espèces de moa décrites sous les noms d'Euryapteryx curtus/E. exilis, d'E. huttonii/ E. crassus et de Pachyornis septentrionalis/P. mappini constituaient respectivement les mâles et femelles d'une même espèce. Cela a été confirmé par l'analyse d'ADN extrait d'os. Encore plus intéressant, les trois expèces Dinornis, D. giganteus = robustus, D. novaezealandiae et D. struthioides se sont révélées être les mâles et les femelles de seulement deux espèces, une septentrionale (D. novaezealandiae), l'autre méridionale (D. robustus). Les femelles étaient plus grosses que les mâles, jusqu'à 150% en taille et 280% en poids. Ce phénomène de dimorphisme inverse est courant chez les ratites, et est le plus marqué chez les moas et les kiwis.

Au passage, le pluriel de moa est aussi moa, le māori ne connaissant pas le pluriel marqué.

  • Dromaius ater — Émeu noir (Australie 1850)
  • Dromaius baudinianus — Émeu de Baudin (Australie 1827)
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